Les aéroports parisiens continuent à reprendre des couleurs grâce à une reprise du trafic passager quasi généralisée au niveau mondial, exception faite de l’Asie-Pacifique, toujours plombée par la persistance des restrictions de déplacement en Chine.
Le trafic des aéroports parisiens est resté stable en novembre par rapport aux niveaux prépandémie, avec 88,6 % du nombre de passagers du même mois de 2019, selon le gestionnaire de ces installations, le groupe ADP.
Cette part, qui représente 7 millions de passagers, est exactement la même qu'en octobre, et constitue le meilleur chiffre depuis que le Covid-19 a torpillé le transport aérien début 2020. Roissy-Charles-de-Gaulle, spécialisé dans les liaisons long-courriers, a vu passer 4,7 millions de passagers, soit 83,6 % du trafic de novembre 2019, en amélioration de 2,1 points sur un mois.
Alors que l'Asie-Pacifique reste à la traîne de la reprise en raison des restrictions de mouvements en Chine, ces faisceaux ont retrouvé le mois dernier 52,4 % du niveau de la même période de 2019, en hausse de près de huit points sur un mois.
Les autres destinations se rapprochent des niveaux d'avant-Covid : Amérique du Nord à 98,5 %, Amérique Latine à 87,2 % et Moyen-Orient à 97,3 %. L'Afrique tire son épingle du jeu à 103,9 % du nombre de passagers d'il y a trois ans, tout comme les territoires ultramarins (102,7 %).
À Orly, le trafic reste également supérieur aux niveaux d'il y a trois ans, à 101,1 %, mais est en repli de 5,6 points par rapport au ratio d'octobre. Et ce alors que le réseau intérieur continue de souffrir, puisque les liaisons en France métropolitaine au départ et à l'arrivée des aéroports gérés par ADP n'atteignaient en novembre que 78,5 % de leur fréquentation d'avant-crise.
89,3 % du trafic pré-Covid au niveau mondial
Contrôlé par l'État français, le groupe ADP gère au total 29 aéroports dans le monde, directement ou par l’intermédiaire de filiales, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya et Hyderabad. Sur l'ensemble du périmètre, le trafic passagers a atteint 89,3 % de celui de novembre 2019.
Depuis le début de l'année, 254,8 millions de passagers ont transité par les plateformes du groupe, soit 78,9 % du niveau du trafic de la même période en 2019. ADP avait annoncé fin octobre avoir vu son chiffre d'affaires des trois premiers trimestres bondir de 81,1 % sur un an à 3,38 milliards d'euros, non loin des 3,5 milliards de la période correspondante de 2019, obtenus sur un périmètre légèrement inférieur.
Il compte revenir dans le vert sur l'ensemble de l'exercice 2022, après avoir perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard en 2020. Il a déjà engrangé un bénéfice net de 160 millions d'euros au premier semestre.
Cette part, qui représente 7 millions de passagers, est exactement la même qu'en octobre, et constitue le meilleur chiffre depuis que le Covid-19 a torpillé le transport aérien début 2020. Roissy-Charles-de-Gaulle, spécialisé dans les liaisons long-courriers, a vu passer 4,7 millions de passagers, soit 83,6 % du trafic de novembre 2019, en amélioration de 2,1 points sur un mois.
Alors que l'Asie-Pacifique reste à la traîne de la reprise en raison des restrictions de mouvements en Chine, ces faisceaux ont retrouvé le mois dernier 52,4 % du niveau de la même période de 2019, en hausse de près de huit points sur un mois.
Les autres destinations se rapprochent des niveaux d'avant-Covid : Amérique du Nord à 98,5 %, Amérique Latine à 87,2 % et Moyen-Orient à 97,3 %. L'Afrique tire son épingle du jeu à 103,9 % du nombre de passagers d'il y a trois ans, tout comme les territoires ultramarins (102,7 %).
À Orly, le trafic reste également supérieur aux niveaux d'il y a trois ans, à 101,1 %, mais est en repli de 5,6 points par rapport au ratio d'octobre. Et ce alors que le réseau intérieur continue de souffrir, puisque les liaisons en France métropolitaine au départ et à l'arrivée des aéroports gérés par ADP n'atteignaient en novembre que 78,5 % de leur fréquentation d'avant-crise.
89,3 % du trafic pré-Covid au niveau mondial
Contrôlé par l'État français, le groupe ADP gère au total 29 aéroports dans le monde, directement ou par l’intermédiaire de filiales, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya et Hyderabad. Sur l'ensemble du périmètre, le trafic passagers a atteint 89,3 % de celui de novembre 2019.
Depuis le début de l'année, 254,8 millions de passagers ont transité par les plateformes du groupe, soit 78,9 % du niveau du trafic de la même période en 2019. ADP avait annoncé fin octobre avoir vu son chiffre d'affaires des trois premiers trimestres bondir de 81,1 % sur un an à 3,38 milliards d'euros, non loin des 3,5 milliards de la période correspondante de 2019, obtenus sur un périmètre légèrement inférieur.
Il compte revenir dans le vert sur l'ensemble de l'exercice 2022, après avoir perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard en 2020. Il a déjà engrangé un bénéfice net de 160 millions d'euros au premier semestre.