La compagnie Air Austral a été laminée par la crise sanitaire. Pour tenter de la sauver, l’État estime qu’un rapprochement avec Corsair serait bénéfique. Des déclarations qui passent mal après du patron d’Air Caraïbes, qui souhaite participer aux consultations.
Le patron de la compagnie Air Caraïbes, Marc Rochet, a déploré le fait de ne pas être associé aux discussions sur un rapprochement entre Corsair et Air Austral, affirmant être lui aussi "ouvert" à une coopération commerciale avec la compagnie réunionnaise en difficulté.
La crise sanitaire a fortement fragilisé Air Austral, qui dessert plusieurs destinations de l'océan Indien et la métropole depuis La Réunion, et a plusieurs fois été aidée par l'État.
Pour sauver la compagnie aérienne, le gouvernement a estimé en novembre que "le rapprochement entre Corsair et Air Austral [était] une option". Les deux compagnies ont déjà noué une coopération commerciale en mettant en commun leurs moyens pour desservir l'océan Indien. Corsair, comme Air Caraïbes, est une compagnie long-courrier française positionnée sur l'Outre-mer.
Période de concentration
"Je me suis étonné qu'on n'ait pas été appelés à ce genre de consultations ou de débats, on ne cherche pas forcément à prendre le contrôle d'Air Austral [...], en revanche, dire qu'il faut la marier à telle entreprise, Corsair en l'occurrence ou une autre, ça nous semble être des préjugés", a déploré Marc Rochet, sur BFM Business.
"Mettons les choses sur la table, travaillons de façon rationnelle, que chacun compare ses performances, ses coûts, ses contraintes et peut-être qu'il y a des solutions à trouver, notamment en matière de coopération commerciale, c'est pour ça que nous y sommes ouverts", a-t-il ajouté.
Pour le directeur général d'Air Caraïbes, "il y aura une concentration à l'issue de cette séquence, forcément des compagnies seront obligées de se rapprocher".
La crise sanitaire a fortement fragilisé Air Austral, qui dessert plusieurs destinations de l'océan Indien et la métropole depuis La Réunion, et a plusieurs fois été aidée par l'État.
Pour sauver la compagnie aérienne, le gouvernement a estimé en novembre que "le rapprochement entre Corsair et Air Austral [était] une option". Les deux compagnies ont déjà noué une coopération commerciale en mettant en commun leurs moyens pour desservir l'océan Indien. Corsair, comme Air Caraïbes, est une compagnie long-courrier française positionnée sur l'Outre-mer.
Période de concentration
"Je me suis étonné qu'on n'ait pas été appelés à ce genre de consultations ou de débats, on ne cherche pas forcément à prendre le contrôle d'Air Austral [...], en revanche, dire qu'il faut la marier à telle entreprise, Corsair en l'occurrence ou une autre, ça nous semble être des préjugés", a déploré Marc Rochet, sur BFM Business.
"Mettons les choses sur la table, travaillons de façon rationnelle, que chacun compare ses performances, ses coûts, ses contraintes et peut-être qu'il y a des solutions à trouver, notamment en matière de coopération commerciale, c'est pour ça que nous y sommes ouverts", a-t-il ajouté.
Pour le directeur général d'Air Caraïbes, "il y aura une concentration à l'issue de cette séquence, forcément des compagnies seront obligées de se rapprocher".