Safran va implanter en Wallonie une usine d’aubes de compresseur pour moteurs aéronautiques, un investissement de 50 millions d'euros pour un site qui emploiera une centaine de personnes, ont annoncé le 20 décembre le motoriste français et les autorités belges.
L'usine, qui doit être opérationnelle en 2025, s'installera à Marchin, près de Liège, sur un ancien site d’ArcelorMittal qui sera entièrement remis à neuf, affirme Safran, la Société régionale dʼinvestissement de Wallonie et la Société fédérale de participations et d'investissement dans un communiqué commun.
2.000 aubes par jour
L'usine produira plus de 2.000 aubes de compresseur en titane par jour, notamment pour le moteur Leap, qui équipe la totalité des Boeing 737 MAX et plus de la moitié des Airbus A320. "Les aubes sont les ailettes présentes par centaines dans le compresseur", explique François Lepot, directeur général de Safran Aero Boosters. "C’est un composant clé dans notre chaîne d’approvisionnement. Maîtriser leur production aussi bien en termes techniques que logistiques permettra de garantir notre performance."
Baptisée Safran Blades, l'usine sera détenue par Safran (56 %), les deux autres partenaires détenant chacun 22 %. Pour le patron de Safran, Olivier Andriès, cet investissement "consolide la souveraineté de sa chaîne d'approvisionnement".
2.000 aubes par jour
L'usine produira plus de 2.000 aubes de compresseur en titane par jour, notamment pour le moteur Leap, qui équipe la totalité des Boeing 737 MAX et plus de la moitié des Airbus A320. "Les aubes sont les ailettes présentes par centaines dans le compresseur", explique François Lepot, directeur général de Safran Aero Boosters. "C’est un composant clé dans notre chaîne d’approvisionnement. Maîtriser leur production aussi bien en termes techniques que logistiques permettra de garantir notre performance."
Baptisée Safran Blades, l'usine sera détenue par Safran (56 %), les deux autres partenaires détenant chacun 22 %. Pour le patron de Safran, Olivier Andriès, cet investissement "consolide la souveraineté de sa chaîne d'approvisionnement".
