Vols annulés ou files d'attente à rallonge dans les aéroports : les pénuries de personnel, liées au Covid-19, à des grèves ou à des difficultés à recruter ont grippé ces derniers jours le redécollage du secteur aérien au Royaume-Uni.
Le syndicat britannique Unite relevait le 6 avril 2022 sur Twitter "un gros problème de recrutement" touchant en particulier l'aéroport de Manchester. "Il est temps de tout mettre en place, sinon l'été s'annonce très difficile", a-t-il averti.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, qui a cloué au sol une grande partie du trafic au fil des confinements et des restrictions au voyage, conduisant compagnies et aéroports à licencier des milliers d'employés.
Le trafic redémarre et les professionnels misent sur la saison estivale, mais le syndicat prévient que les candidats ne se bousculent pas pour travailler dans un secteur "où le salaire est maigre et les conditions [de travail] lamentables".
Conséquence : l'aéroport de Manchester a connu "des semaines de chaos", qui ont poussé à la démission mardi soir, selon les médias britanniques, de la directrice de ce hub aérien du nord-ouest de l'Angleterre, Karen Smart.
Elle est remplacée par Ian Costigan, qui "assumera le rôle de directeur général par intérim et sera chargé de mettre en œuvre les programmes de recrutement nécessaires pour accroître la capacité opérationnelle durant l'été", a précisé Manchester Airports Group.
Recrutements ralentis
Ces dernières semaines, les voyageurs transitant par l'aéroport de Manchester ont été confrontés à des files s'étirant jusqu'à l'extérieur de l'aéroport pour s'enregistrer, à des heures d'attente pour passer la sécurité ou récupérer ses bagages.
Des temps d'attente rallongés ont aussi été rapportés dans l'aéroport londonien d'Heathrow ou encore dans celui de Birmingham (centre).
Les problèmes rencontrés à Manchester risquent de se prolonger "pour les deux mois à venir", a estimé le maire de Manchester, Andy Burnham, à l'issue d'une réunion avec la direction de l'aéroport.
Les recrutements sont notamment ralentis par le fait que des vérifications de sécurité sont effectuées par les autorités britanniques pour valider l'embauche de personnel par l'aéroport, a-t-il ajouté, appelant le gouvernement à prioriser pour un temps l'aéroport de Manchester pour le désengorger.
Ces perturbations s'ajoutent à de récentes annulations de vols dues en grande partie à des employés malades du Covid, notamment au sein d'EasyJet, qui ont bousculé un peu plus le transport aérien britannique.
EasyJet a ainsi annulé quelque 300 vols début avril. British Airways était elle aussi concernée par quelques annulations de dernière minute, et d'autres de plus longue date en raison du contexte général de restrictions sanitaires ou encore de la guerre en Ukraine.
Unite a aussi annoncé une grève des employés bagagistes et d'enregistrement à l'aéroport londonien de Luton entre le 14 et le 19 avril en raison d'un conflit lié aux indemnités de maladie et de "salaires régulièrement payés en retard", qui, selon le syndicat, affectera particulièrement l'activité de la compagnie Wizz Air.
Le syndicat met les perturbations rencontrées par les aéroports et les compagnies aériennes sur le compte des conditions de travail des employés, disant avoir "averti à plusieurs reprises le secteur aérien de ne pas utiliser l'excuse du Covid pour tailler dans les emplois et les salaires".
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, qui a cloué au sol une grande partie du trafic au fil des confinements et des restrictions au voyage, conduisant compagnies et aéroports à licencier des milliers d'employés.
Le trafic redémarre et les professionnels misent sur la saison estivale, mais le syndicat prévient que les candidats ne se bousculent pas pour travailler dans un secteur "où le salaire est maigre et les conditions [de travail] lamentables".
Conséquence : l'aéroport de Manchester a connu "des semaines de chaos", qui ont poussé à la démission mardi soir, selon les médias britanniques, de la directrice de ce hub aérien du nord-ouest de l'Angleterre, Karen Smart.
Elle est remplacée par Ian Costigan, qui "assumera le rôle de directeur général par intérim et sera chargé de mettre en œuvre les programmes de recrutement nécessaires pour accroître la capacité opérationnelle durant l'été", a précisé Manchester Airports Group.
Recrutements ralentis
Ces dernières semaines, les voyageurs transitant par l'aéroport de Manchester ont été confrontés à des files s'étirant jusqu'à l'extérieur de l'aéroport pour s'enregistrer, à des heures d'attente pour passer la sécurité ou récupérer ses bagages.
Des temps d'attente rallongés ont aussi été rapportés dans l'aéroport londonien d'Heathrow ou encore dans celui de Birmingham (centre).
Les problèmes rencontrés à Manchester risquent de se prolonger "pour les deux mois à venir", a estimé le maire de Manchester, Andy Burnham, à l'issue d'une réunion avec la direction de l'aéroport.
Les recrutements sont notamment ralentis par le fait que des vérifications de sécurité sont effectuées par les autorités britanniques pour valider l'embauche de personnel par l'aéroport, a-t-il ajouté, appelant le gouvernement à prioriser pour un temps l'aéroport de Manchester pour le désengorger.
Ces perturbations s'ajoutent à de récentes annulations de vols dues en grande partie à des employés malades du Covid, notamment au sein d'EasyJet, qui ont bousculé un peu plus le transport aérien britannique.
EasyJet a ainsi annulé quelque 300 vols début avril. British Airways était elle aussi concernée par quelques annulations de dernière minute, et d'autres de plus longue date en raison du contexte général de restrictions sanitaires ou encore de la guerre en Ukraine.
Unite a aussi annoncé une grève des employés bagagistes et d'enregistrement à l'aéroport londonien de Luton entre le 14 et le 19 avril en raison d'un conflit lié aux indemnités de maladie et de "salaires régulièrement payés en retard", qui, selon le syndicat, affectera particulièrement l'activité de la compagnie Wizz Air.
Le syndicat met les perturbations rencontrées par les aéroports et les compagnies aériennes sur le compte des conditions de travail des employés, disant avoir "averti à plusieurs reprises le secteur aérien de ne pas utiliser l'excuse du Covid pour tailler dans les emplois et les salaires".