L’Amérique du Nord et le Moyen-Orient sont désormais plus accessibles depuis l’aéroport niçois avec nombre de compagnies, dont plusieurs nouvelles. C’est la nouveauté du programme d'été qui verra la fermeture des lignes vers l’Ukraine et la Russie.
En dévoilant le programme été de l’aéroport qui débute le 27 mars Franck Goldnadel, président du directoire de la Société des aéroports de la Côte d’Azur ne pouvait qu’être prudent. "Malgré les restrictions liées à la situation géopolitique dans l’Est de l’Europe, on constate un retour à la normale, notamment avec les longs courriers, permettant de retrouver une activité économique indispensable et durable."
Un programme riche qui verra la réouverture fin mars du Terminal 1, fermé depuis le début de la pandémie en 2020. Le Terminal 2 sature et la réouverture du T1 permettra de traiter dans de bonnes conditions de confort et de sécurité sanitaire la croissance du trafic passager.
Après le Covid-19, la guerre en Ukraine aura compromis la reprise du trafic aérien qui s’annonçait particulièrement forte pour l’aéroport niçois cet été. Conséquence, les liaisons vers Kiev et Lviv en Ukraine que la compagnie Wizzair avait programmées en mai et juin au départ de Nice et Moscou ou Saint-Pétersbourg qu'exploitait Aeroflot, S7 Airlines et Rossiya sont bien sûr supprimées.
Une perte pour la plateforme niçoise, sachant que le trafic vers la Russie était important. En 2019, près de 32 vols par semaine reliaient Nice à la Russie, sans oublier les nombreux jets privés appartenant à des oligarques ruses propriétaires de belles villas sur la Côte d’Azur.
Reprise de long-courriers favorables au fret
Quoi qu’il en soit, le programme d'été pour Nice retrouve de la vigueur avec un total de 104 destinations, dont 89 liaisons internationales directes vers 39 pays opérées par 51 compagnies. Pour rappel la saison été en 2019 affichait 121 destinations vers 44 pays.
Les long-courriers refont leur apparition. Ils sont huit garantissant également une offre en soute pour le fret. L’Amérique du Nord sera plus accessible avec Air Canada et Air Transat vers Montréal. Delta Airlines reprend son quotidien vers New-York-JFK en concurrence avec La Compagnie et United Airlines, qui inaugure sa ligne quotidienne Nice-New-York-Newark, le 1er mai.
Le Moyen-Orient et les Émirats arabes unis seront bien desservis avec Gulf Air qui opèrera pour la première fois vers Bahreïn, tandis qu'Etihad Airways volera vers Abou Dabi. Kuwait Airways rependra son vol vers le Koweït et Emirates ses rotations vers Dubaï. On attend le possible retour de Qatar Airways. Tel Aviv, Beyrouth et Istanbul seront également touchés en direct. Pour le Maghreb, si le Maroc et la Tunisie sont bien desservis, on note pour l’instant l’absence de liaisons vers l’Algérie.
Pour l’Europe de nouvelles compagnies arrivent comme Condor vers Düsseldorf et Francfort, Icelandair vers Reykjavik, la norvégienne Flyr vers Bergen et Stavanger ou Fly One vers la capitale moldave Chisinau qui vont conforter un réseau européen très étoffé (67 villes européennes dans une trentaine de pays). Huit nouvelles destinations sont proposées (Bahreïn, Abou Dabi, Héraklion, Cluj, Reykjavik, Southampton, Tirana et Valence).
Air France reste centré sur son pré carré national (8 villes), n’assurant que quatre liaisons en direct à l’international (Londres, Tunis, Athènes et Héraklion) alors que son concurrent Easyjet assure en direct depuis sa base niçoise 36 destinations dont 8 en France.
Pour début 2022, le trafic a déjà repris sa courbe ascendante. En janvier l’aéroport a traité 437.200 passagers, dont presque la moitié à l’international et 424 tonnes de fret, contre 214.700 passagers et 79 tonnes de cargo en janvier 2021. On reste encore loin de janvier 2020 (trafic normal d’avant pandémie) qui s’affichait à 800.000 passagers et 621 tonnes, mais l'année en cours devrait, sauf contretemps, être celle du retour à un trafic normal.
Un programme riche qui verra la réouverture fin mars du Terminal 1, fermé depuis le début de la pandémie en 2020. Le Terminal 2 sature et la réouverture du T1 permettra de traiter dans de bonnes conditions de confort et de sécurité sanitaire la croissance du trafic passager.
Après le Covid-19, la guerre en Ukraine aura compromis la reprise du trafic aérien qui s’annonçait particulièrement forte pour l’aéroport niçois cet été. Conséquence, les liaisons vers Kiev et Lviv en Ukraine que la compagnie Wizzair avait programmées en mai et juin au départ de Nice et Moscou ou Saint-Pétersbourg qu'exploitait Aeroflot, S7 Airlines et Rossiya sont bien sûr supprimées.
Une perte pour la plateforme niçoise, sachant que le trafic vers la Russie était important. En 2019, près de 32 vols par semaine reliaient Nice à la Russie, sans oublier les nombreux jets privés appartenant à des oligarques ruses propriétaires de belles villas sur la Côte d’Azur.
Reprise de long-courriers favorables au fret
Quoi qu’il en soit, le programme d'été pour Nice retrouve de la vigueur avec un total de 104 destinations, dont 89 liaisons internationales directes vers 39 pays opérées par 51 compagnies. Pour rappel la saison été en 2019 affichait 121 destinations vers 44 pays.
Les long-courriers refont leur apparition. Ils sont huit garantissant également une offre en soute pour le fret. L’Amérique du Nord sera plus accessible avec Air Canada et Air Transat vers Montréal. Delta Airlines reprend son quotidien vers New-York-JFK en concurrence avec La Compagnie et United Airlines, qui inaugure sa ligne quotidienne Nice-New-York-Newark, le 1er mai.
Le Moyen-Orient et les Émirats arabes unis seront bien desservis avec Gulf Air qui opèrera pour la première fois vers Bahreïn, tandis qu'Etihad Airways volera vers Abou Dabi. Kuwait Airways rependra son vol vers le Koweït et Emirates ses rotations vers Dubaï. On attend le possible retour de Qatar Airways. Tel Aviv, Beyrouth et Istanbul seront également touchés en direct. Pour le Maghreb, si le Maroc et la Tunisie sont bien desservis, on note pour l’instant l’absence de liaisons vers l’Algérie.
Pour l’Europe de nouvelles compagnies arrivent comme Condor vers Düsseldorf et Francfort, Icelandair vers Reykjavik, la norvégienne Flyr vers Bergen et Stavanger ou Fly One vers la capitale moldave Chisinau qui vont conforter un réseau européen très étoffé (67 villes européennes dans une trentaine de pays). Huit nouvelles destinations sont proposées (Bahreïn, Abou Dabi, Héraklion, Cluj, Reykjavik, Southampton, Tirana et Valence).
Air France reste centré sur son pré carré national (8 villes), n’assurant que quatre liaisons en direct à l’international (Londres, Tunis, Athènes et Héraklion) alors que son concurrent Easyjet assure en direct depuis sa base niçoise 36 destinations dont 8 en France.
Pour début 2022, le trafic a déjà repris sa courbe ascendante. En janvier l’aéroport a traité 437.200 passagers, dont presque la moitié à l’international et 424 tonnes de fret, contre 214.700 passagers et 79 tonnes de cargo en janvier 2021. On reste encore loin de janvier 2020 (trafic normal d’avant pandémie) qui s’affichait à 800.000 passagers et 621 tonnes, mais l'année en cours devrait, sauf contretemps, être celle du retour à un trafic normal.
