Le 25 septembre, le Conseil constitutionnel avait enregistré 822.000 soutiens au référendum d'initiative partagée (RIP) sur la privatisation d'Aéroports de Paris, une mobilisation en légère progression après le tassement de l'été mais encore loin du nombre attendu par ses initiateurs. Le dernier pointage le 11 septembre faisait état de 761.000 signatures contre 480.300 au 1er juillet.
Depuis le 13 juin et durant neuf mois, les électeurs inscrits sur les listes électorales peuvent apporter leur soutien à la proposition de loi initiée par des parlementaires de droite comme de gauche, réclamant la tenue d'un référendum sur la privatisation du groupe aéroportuaire. Pour être validée, la proposition de loi référendaire doit être approuvée par un dixième des électeurs inscrits, soit 4.717.396 personnes (17.000 signatures par jour) d'ici la mi-mars.
Les initiateurs de la pétition visaient le million de signatures à la rentrée, considérant que le président de la République Emmanuel Macron devrait alors mettre en œuvre le référendum. Le député La France Insoumise (LFI) Alexis Corbière fait valoir en effet que la réforme constitutionnelle présentée fin août prévoit un abaissement du seuil requis pour organiser un RIP à "un dixième des membres du Parlement et un million d'électeurs".
Quelque 250 députés et sénateurs (de LFI à LR, avec le soutien du RN) avaient enclenché début avril la procédure du RIP, introduite dans la Constitution en 2008 mais jamais utilisée jusqu'à présent.
Depuis le 13 juin et durant neuf mois, les électeurs inscrits sur les listes électorales peuvent apporter leur soutien à la proposition de loi initiée par des parlementaires de droite comme de gauche, réclamant la tenue d'un référendum sur la privatisation du groupe aéroportuaire. Pour être validée, la proposition de loi référendaire doit être approuvée par un dixième des électeurs inscrits, soit 4.717.396 personnes (17.000 signatures par jour) d'ici la mi-mars.
Les initiateurs de la pétition visaient le million de signatures à la rentrée, considérant que le président de la République Emmanuel Macron devrait alors mettre en œuvre le référendum. Le député La France Insoumise (LFI) Alexis Corbière fait valoir en effet que la réforme constitutionnelle présentée fin août prévoit un abaissement du seuil requis pour organiser un RIP à "un dixième des membres du Parlement et un million d'électeurs".
Quelque 250 députés et sénateurs (de LFI à LR, avec le soutien du RN) avaient enclenché début avril la procédure du RIP, introduite dans la Constitution en 2008 mais jamais utilisée jusqu'à présent.