Onze projets visant à développer une filière hydrogène aéroportuaire en Île-de-France ont été retenus à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt avec pour objectif de "premières expérimentations sur site dès 2023".
Lancé le 11 février, un appel à manifestation d'intérêt de projets visant à développer une filière hydrogène aéroportuaire en Île-de-France a abouti à 124 candidatures. Celui-ci vise à se préparer au développement d'ici 2035 d'un avion propulsé par l'hydrogène. Pour cela, "l'écosystème aéroportuaire hydrogène est l'une des briques opérationnelles essentielles", expliquent la région Île-de-France, Choose Paris Region, le Groupe ADP, Air France-KLM et Airbus, à l'origine de cet appel. "Certains projets sont en phase de recherche et développement alors que d'autres, plus avancés, pourraient faire l'objet de démonstrations ou de mises en service à moyen terme", expliquent les cinq acteurs.
Les projets retenus s'articulent autour de trois thématiques : le stockage, le transport et la distribution de l'hydrogène en milieu aéroportuaire jusque dans les réservoirs des avions, la diversification des usages de l'hydrogène (véhicules et engins de piste, alimentation de bâtiments ou d'avions au sol) et l'économie circulaire autour de l'hydrogène, avec par exemple la récupération de l'hydrogène dissipé lors d'un avitaillement en hydrogène liquide.
Un avion neutre en carbone en 2035
Ainsi, une filiale d'Air Liquide a été retenue pour développer un camion avitailleur en hydrogène liquide qui doit être cryogénisée à - 253 degrés, tandis que le groupe d'ingénierie Geostock travaillera sur le stockage de l'hydrogène dans des réservoirs souterrains. Un consortium réunissant six acteurs français et allemands a également été retenu pour concevoir des engins de piste fonctionnant à l'hydrogène ou encore une start-up américaine, Ways2H qui propose de produire localement de l'hydrogène à partir du retraitement des déchets. L'État français a annoncé en juin dernier qu'il allait consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".
Les projets retenus s'articulent autour de trois thématiques : le stockage, le transport et la distribution de l'hydrogène en milieu aéroportuaire jusque dans les réservoirs des avions, la diversification des usages de l'hydrogène (véhicules et engins de piste, alimentation de bâtiments ou d'avions au sol) et l'économie circulaire autour de l'hydrogène, avec par exemple la récupération de l'hydrogène dissipé lors d'un avitaillement en hydrogène liquide.
Un avion neutre en carbone en 2035
Ainsi, une filiale d'Air Liquide a été retenue pour développer un camion avitailleur en hydrogène liquide qui doit être cryogénisée à - 253 degrés, tandis que le groupe d'ingénierie Geostock travaillera sur le stockage de l'hydrogène dans des réservoirs souterrains. Un consortium réunissant six acteurs français et allemands a également été retenu pour concevoir des engins de piste fonctionnant à l'hydrogène ou encore une start-up américaine, Ways2H qui propose de produire localement de l'hydrogène à partir du retraitement des déchets. L'État français a annoncé en juin dernier qu'il allait consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".