La compagnie aérienne à bas coûts Norwegian Air Shuttle a émergé de sa procédure de sauvegarde au prix d'une restructuration douloureuse et d'une importante réduction de sa flotte.
En difficulté avant même la pandémie qui a aggravé ses problèmes en paralysant le transport aérien mondial, Norwegian Air Shuttle s'était placée sous la protection de la loi contre les faillites en Irlande où sont implantées plusieurs de ses filiales principales, et en Norvège. Pour sortir de l'ornière, la compagnie, lourdement endettée a négocié avec ses créanciers et les sociétés de location d'avions une réduction comprise entre 63 et 65 milliards de couronnes (entre 6,2 et 6,4 milliards d'euros) de sa dette et de ses engagements financiers, ramenés entre 16 et 18 milliards de couronnes.
L'ex-troisième compagnie low cost européenne a aussi renoncé au long-courrier – un foyer de pertes récurrentes–, annulé de nombreuses commandes d'avions, sabré dans sa flotte qui passe de 156 à 51 appareils, et procédé à une nouvelle augmentation de capital de 6 milliards de couronnes. Elle a également taillé dans ses effectifs, qui devraient tomber d'un peu plus de 10.200 employés fin 2018 à environ 3.300, selon le site d'informations financières e24.no.
7 milliards de couronnes de liquidités
Ce plan de restructuration ayant été approuvé par les juges norvégiens et irlandais, Norwegian peut maintenant sortir de la procédure de sauvegarde. "C'est un soulagement d'être de nouveau une compagnie aérienne normale", a déclaré le directeur général de Norwegian, Jacob Schram. L’entreprise dit disposer aujourd'hui de 7 milliards de couronnes de liquidités. "Ce trésor de guerre peut nous maintenir à flot longtemps après l'été de l'an prochain", a affirmé Jacob Schram. "Nous sommes suffisamment robustes pour faire face à la réouverture totale de la société", a-t-il ajouté.
La compagnie, placée en quasi-léthargie avec seulement neuf appareils en exploitation depuis décembre 2020, continue de perdre de l'argent : au premier trimestre, période où elle n'a transporté que 210.000 passagers, elle a essuyé une perte avant impôts de 1,19 milliard de couronnes contre 3,29 milliards un an plus tôt. Recentrée sur l'Europe, principalement sur les pays nordiques, elle prévoit d'exploiter 70 appareils l'an prochain grâce à la reprise attendue à la faveur du recul de la pandémie.
L'ex-troisième compagnie low cost européenne a aussi renoncé au long-courrier – un foyer de pertes récurrentes–, annulé de nombreuses commandes d'avions, sabré dans sa flotte qui passe de 156 à 51 appareils, et procédé à une nouvelle augmentation de capital de 6 milliards de couronnes. Elle a également taillé dans ses effectifs, qui devraient tomber d'un peu plus de 10.200 employés fin 2018 à environ 3.300, selon le site d'informations financières e24.no.
7 milliards de couronnes de liquidités
Ce plan de restructuration ayant été approuvé par les juges norvégiens et irlandais, Norwegian peut maintenant sortir de la procédure de sauvegarde. "C'est un soulagement d'être de nouveau une compagnie aérienne normale", a déclaré le directeur général de Norwegian, Jacob Schram. L’entreprise dit disposer aujourd'hui de 7 milliards de couronnes de liquidités. "Ce trésor de guerre peut nous maintenir à flot longtemps après l'été de l'an prochain", a affirmé Jacob Schram. "Nous sommes suffisamment robustes pour faire face à la réouverture totale de la société", a-t-il ajouté.
La compagnie, placée en quasi-léthargie avec seulement neuf appareils en exploitation depuis décembre 2020, continue de perdre de l'argent : au premier trimestre, période où elle n'a transporté que 210.000 passagers, elle a essuyé une perte avant impôts de 1,19 milliard de couronnes contre 3,29 milliards un an plus tôt. Recentrée sur l'Europe, principalement sur les pays nordiques, elle prévoit d'exploiter 70 appareils l'an prochain grâce à la reprise attendue à la faveur du recul de la pandémie.