L'ouverture de nouveaux longs courriers cet été vers Atlanta ou l’Arabie Saoudite et le renforcement de la desserte de l’Europe confortent les bons résultats obtenus en 2022.
En 2022, Nice a traité plus de 12,2 millions de passagers dont 7,4 millions à l’international (+ 85 % sur le trafic 2021) et s’affiche toujours comme première plateforme aéroportuaire de province pour le trafic passagers. Le trafic en janvier avec 666.000 passagers traités sur ce mois (+ 52 % par rapport à janvier 2022) reste sur cette tendance. Le fret aérien pour 2022 suit avec 8.250 t traités en 2022 (+ 62 %) dont 5.700 t sur les lignes vers les hubs du Moyen-Orient et au-delà l’Asie Pacifique.
Les annonces des compagnies pour la saison été qui débute fin mars pourraient permettre de retrouver plus rapidement le trafic record de 2019 (14,5 millions de passagers ). Autre tendance, l’accès à l’Amérique du Nord, qui se renforce avec en mai avec la réouverture de la ligne quotidienne entre Nice et Atlanta en Boeing 767-400 de 238 sièges que Delta Airlines avait déjà été exploitée au milieu des années quatre-vingt-dix avant de recentrer son effort sur l’axe Nice-New York.
Quatrième ligne avec les États-Unis
Ce sera la quatrième ligne directe vers les États-Unis après celle ouverte en 2022 par United Airlines, complétant Lacompagnie, toujours vers New York. Pour rappel, Atlanta est le plus gros hub aéroportuaire au monde et la capitale de l'État de la Géorgie est siège de grandes entreprises internationales.
Autant dire que cette ligne intéresse autant les touristes que le fret. En 2022, le trafic aérien direct Amérique du Nord à Nice a atteint le chiffre record de 180.000 passagers. Et 2024 pourrait voir le lancement d’un Nice Miami.
Autre signe du redémarrage du trafic, la décision prise par Emirates de remettre en service sur son quotidien Nice-Dubaï un A380 à la place de l’actuel du Boeing 777. Kuwait Airways, après avoir rouvert sa ligne en 2022, rallonge sa saison d’exploitation du 3 juin au 30 septembre en 777-300ER. On annonce aussi l’arrivée de Saudia.
Autant de destinations qui sont également des offres nouvelles pour le fret en import et à l’export. L’Europe, déjà bien desservie au départ de Nice, voit arriver de nouvelles compagnies et l’ouverture de nouvelle lignes. À l’image de la low-cost hongroise Wizz Air qui s’installe sur l’axe Nice-Londres déjà particulièrement occupé.
Easyjet se place sur Nice-Copenhague pour concurrencer les compagnies scandinaves très présentes à Nice. Air Malta offrira à Nice une première liaison avec son île. Eurowings prend position sur Nice-Berlin, Transavia annualise son vol vers Tunis, tandis qu'Akia entrera en concurrence sur Tel Aviv avec El Al et Easyjet (2 vols par semaine).
Air France augmente ses fréquences sur la ligne Nice-Alger et ouvre Marrakech. Le trafic devrait encore croitre de façon importante malgré l’absence de lignes vers la Russie et certains États limitrophes à l’Ukraine. Des pays très contributifs dans le passé en matière de trafic pour Nice. Toujours absente, Air China qui avait testé avec succès son vol Nice Pékin en 2019 pour l’arrêter à cause du Covid-19.
Extension du Terminal 2
Première conséquence pour l’aéroport, l’emploi redémarre. Avant la crise sanitaire, la plateforme faisait travailler près de 5.000 personnes. Les sociétés d’assistance portuaire recrutent à nouveau telle Avia Partner, qui gère l’enregistrement, la livraison de bagages, le déchargement des avions et le guidage au sol.
Elle propose 190 postes pour l‘été prochain. Le chantier de l’extension du Terminal 2 a enfin débuté après jugement des recours et deux années de Covid. Un projet qui concerne la construction d’une sorte de jetée de deux niveaux de 25.000 m² dotée de six postes avions dans le prolongement du Terminal 2.
Un projet élaboré par l'agence Stéphane Aurel Architecture associée aux bureaux d'études TPFi et sbp. Il augmentera de 3 à 4 millions la capacité de traitement passagers des terminaux, proches actuellement du seuil de saturation.
L’aéroport inaugurera d’ici la fin de l’année une centaine de bornes de rechargement électrique dans ses parkings publics. Cet investissement se situe dans son programme de labélisation Airport Carbon Accreditation au niveau 4+. L’aéroport est déjà équipé d’installations électriques pour les jets privés et certains postes d’accueil des avions commerciaux, leur évitant d’utiliser leurs moteurs sur leur place de stationnement.
Enfin, l'ouverture d’une station SNCF pour les TER à l’automne face au Terminal 1 en attendant en 2026 une gare TGV, permet à l’aéroport d’être accessible par l’ensemble des moyens de transports collectifs (TER, tramway et bus), à l’image de ce que l’on trouve sue les grandes plateformes européennes.
Les annonces des compagnies pour la saison été qui débute fin mars pourraient permettre de retrouver plus rapidement le trafic record de 2019 (14,5 millions de passagers ). Autre tendance, l’accès à l’Amérique du Nord, qui se renforce avec en mai avec la réouverture de la ligne quotidienne entre Nice et Atlanta en Boeing 767-400 de 238 sièges que Delta Airlines avait déjà été exploitée au milieu des années quatre-vingt-dix avant de recentrer son effort sur l’axe Nice-New York.
Quatrième ligne avec les États-Unis
Ce sera la quatrième ligne directe vers les États-Unis après celle ouverte en 2022 par United Airlines, complétant Lacompagnie, toujours vers New York. Pour rappel, Atlanta est le plus gros hub aéroportuaire au monde et la capitale de l'État de la Géorgie est siège de grandes entreprises internationales.
Autant dire que cette ligne intéresse autant les touristes que le fret. En 2022, le trafic aérien direct Amérique du Nord à Nice a atteint le chiffre record de 180.000 passagers. Et 2024 pourrait voir le lancement d’un Nice Miami.
Autre signe du redémarrage du trafic, la décision prise par Emirates de remettre en service sur son quotidien Nice-Dubaï un A380 à la place de l’actuel du Boeing 777. Kuwait Airways, après avoir rouvert sa ligne en 2022, rallonge sa saison d’exploitation du 3 juin au 30 septembre en 777-300ER. On annonce aussi l’arrivée de Saudia.
Autant de destinations qui sont également des offres nouvelles pour le fret en import et à l’export. L’Europe, déjà bien desservie au départ de Nice, voit arriver de nouvelles compagnies et l’ouverture de nouvelle lignes. À l’image de la low-cost hongroise Wizz Air qui s’installe sur l’axe Nice-Londres déjà particulièrement occupé.
Easyjet se place sur Nice-Copenhague pour concurrencer les compagnies scandinaves très présentes à Nice. Air Malta offrira à Nice une première liaison avec son île. Eurowings prend position sur Nice-Berlin, Transavia annualise son vol vers Tunis, tandis qu'Akia entrera en concurrence sur Tel Aviv avec El Al et Easyjet (2 vols par semaine).
Air France augmente ses fréquences sur la ligne Nice-Alger et ouvre Marrakech. Le trafic devrait encore croitre de façon importante malgré l’absence de lignes vers la Russie et certains États limitrophes à l’Ukraine. Des pays très contributifs dans le passé en matière de trafic pour Nice. Toujours absente, Air China qui avait testé avec succès son vol Nice Pékin en 2019 pour l’arrêter à cause du Covid-19.
Extension du Terminal 2
Première conséquence pour l’aéroport, l’emploi redémarre. Avant la crise sanitaire, la plateforme faisait travailler près de 5.000 personnes. Les sociétés d’assistance portuaire recrutent à nouveau telle Avia Partner, qui gère l’enregistrement, la livraison de bagages, le déchargement des avions et le guidage au sol.
Elle propose 190 postes pour l‘été prochain. Le chantier de l’extension du Terminal 2 a enfin débuté après jugement des recours et deux années de Covid. Un projet qui concerne la construction d’une sorte de jetée de deux niveaux de 25.000 m² dotée de six postes avions dans le prolongement du Terminal 2.
Un projet élaboré par l'agence Stéphane Aurel Architecture associée aux bureaux d'études TPFi et sbp. Il augmentera de 3 à 4 millions la capacité de traitement passagers des terminaux, proches actuellement du seuil de saturation.
L’aéroport inaugurera d’ici la fin de l’année une centaine de bornes de rechargement électrique dans ses parkings publics. Cet investissement se situe dans son programme de labélisation Airport Carbon Accreditation au niveau 4+. L’aéroport est déjà équipé d’installations électriques pour les jets privés et certains postes d’accueil des avions commerciaux, leur évitant d’utiliser leurs moteurs sur leur place de stationnement.
Enfin, l'ouverture d’une station SNCF pour les TER à l’automne face au Terminal 1 en attendant en 2026 une gare TGV, permet à l’aéroport d’être accessible par l’ensemble des moyens de transports collectifs (TER, tramway et bus), à l’image de ce que l’on trouve sue les grandes plateformes européennes.
