Le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries a abandonné son projet d'avion commercial régional SpaceJet, miné depuis des années par des retards et qui avait été gelé en 2020 à cause de la pandémie.
Clap de fin pour le projet SpaceJet de Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Avec cet enterrement en bonne et due forme s'envole le rêve de mettre sur le marché un avion de transport civil "made in Japan" pour la première fois depuis les années 1960.
MHI a expliqué qu'il avait "insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial" et qu'il n'avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet. Le programme SpaceJet, baptisé au départ Mitsubishi Regional Jet, avait été lancé en 2008 par MHI avec l'appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue.
Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l'appareil n'a cessé d'être repoussée. La capacité de l'avion avait aussi été réduite en cours de route, passant de quelque 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain.
Plus de 8 milliards d’euros engloutis
En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 avait donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué. MHI a englouti l'équivalent de plus de huit milliards d'euros dans le développement du SpaceJet.
Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d'aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.
Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l'industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur.
Le groupe est aussi présent dans le domaine militaire de la filière : MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP de développement d'ici à 2035 d'un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l'Italie.
MHI a expliqué qu'il avait "insuffisamment pris la mesure au départ des procédures de certification très complexes pour un avion commercial" et qu'il n'avait pas assez de ressources pour poursuivre le développement du projet. Le programme SpaceJet, baptisé au départ Mitsubishi Regional Jet, avait été lancé en 2008 par MHI avec l'appui du gouvernement japonais. Une commercialisation dès 2013 était initialement prévue.
Mais le projet a rencontré de très nombreuses difficultés techniques et la date de première livraison de l'appareil n'a cessé d'être repoussée. La capacité de l'avion avait aussi été réduite en cours de route, passant de quelque 90 à 76 passagers, une condition pour accéder au crucial marché nord-américain.
Plus de 8 milliards d’euros engloutis
En fragilisant sévèrement le secteur aérien mondial, la pandémie de Covid-19 avait donné le coup de grâce à ce projet qui était déjà bien mal embarqué. MHI a englouti l'équivalent de plus de huit milliards d'euros dans le développement du SpaceJet.
Le groupe avait aussi racheté en 2020 le programme d'aviation régionale CRJ du canadien Bombardier pour 550 millions de dollars, une acquisition qui visait en partie à lui fournir des capacités de maintenance, de réparation et de marketing en Amérique du Nord pour son futur SpaceJet.
Malgré le naufrage de ce projet, MHI reste un acteur important l'industrie aéronautique, en tant que fournisseur de nombreux composants et services pour le secteur.
Le groupe est aussi présent dans le domaine militaire de la filière : MHI est ainsi en première ligne dans le projet GCAP de développement d'ici à 2035 d'un avion de chasse de nouvelle génération réunissant le Japon, le Royaume-Uni et l'Italie.