Le géant allemand du transport aérien Lufthansa se montre confiant concernant une année 2017 attendue record, après un troisième trimestre satisfaisant et marqué par l'insolvabilité de son rival Air Berlin.
"Le groupe Lufthansa repart à l'offensive, nos résultats le prouvent", s'est félicité mercredi 25 octobre son patron, Carsten Spohr. Sur la période de juillet à septembre, période-clé pour les compagnies aériennes en raison des vacances d'été, le bénéfice net de Lufthansa a reculé de 17 % par rapport à 2016, à 1,18 milliard d'euros, ressortant légèrement au-dessus des attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset (1,01 milliard d'euros). Ce repli s'explique toutefois par une comparaison défavorable avec les résultats fastes du troisième trimestre 2016, gonflés par l'effacement de provisions passées pour les salaires et retraites du personnel.
À l'échelon opérationnel, le groupe a brillé avec un bénéfice d'exploitation Ebit ajusté de certains éléments exceptionnels - sa mesure de référence - de 1,52 milliard d'euros, en hausse de 32 % sur un an. Tiré à la fois par une hausse du prix des billets, la consolidation dans ses comptes de Brussels Airlines (rachetée fin 2016) et l'intégration d'avions loués par Air Berlin, le chiffre d'affaires a progressé de 11 %, atteignant 9,81 milliards d'euros. Grâce à une amélioration dans toutes ses compagnies, y compris celle de fret (Lufthansa Cargo), et aux programmes de réduction des coûts engagés, la rentabilité du groupe est passée de 13 à 15,5 % en un an.
"Ces résultats nous donnent la capacité d'investissement et de croissance dont nous avons besoin dans le cadre de notre plan de consolidation sur le marché européen", a estimé Carsten Spohr. La maison mère des compagnies Lufthansa, Eurowings, Swiss, Brussels Airlines et Austrian Airlines a confirmé, sans donner de précision, ses prévisions annuelles. Le groupe table sur un Ebit ajusté "supérieur" à celui de 2016, qui était de 1,75 milliard d'euros. Un objectif tout à fait accessible puisque son Ebit ajusté des neuf premiers mois de l'année atteint déjà environ 2,6 milliards d'euros.
À l'échelon opérationnel, le groupe a brillé avec un bénéfice d'exploitation Ebit ajusté de certains éléments exceptionnels - sa mesure de référence - de 1,52 milliard d'euros, en hausse de 32 % sur un an. Tiré à la fois par une hausse du prix des billets, la consolidation dans ses comptes de Brussels Airlines (rachetée fin 2016) et l'intégration d'avions loués par Air Berlin, le chiffre d'affaires a progressé de 11 %, atteignant 9,81 milliards d'euros. Grâce à une amélioration dans toutes ses compagnies, y compris celle de fret (Lufthansa Cargo), et aux programmes de réduction des coûts engagés, la rentabilité du groupe est passée de 13 à 15,5 % en un an.
"Ces résultats nous donnent la capacité d'investissement et de croissance dont nous avons besoin dans le cadre de notre plan de consolidation sur le marché européen", a estimé Carsten Spohr. La maison mère des compagnies Lufthansa, Eurowings, Swiss, Brussels Airlines et Austrian Airlines a confirmé, sans donner de précision, ses prévisions annuelles. Le groupe table sur un Ebit ajusté "supérieur" à celui de 2016, qui était de 1,75 milliard d'euros. Un objectif tout à fait accessible puisque son Ebit ajusté des neuf premiers mois de l'année atteint déjà environ 2,6 milliards d'euros.