Lufthansa est favorite pour la reprise d'Alitalia, selon le "Corriere della Sera. Les discussions entre le groupe allemand et le gouvernement italien avancent autour des questions des licenciements et du prix de vente.
"En ce qui concerne l'avenir d'Alitalia, la destination d'arrivée semble être l'Allemagne", a écrit le quotidien italien "Corriere della Sera" jeudi 28 décembre, même si "les chiffres ne sont pas encore bons et l'offre peut être améliorée".
Le journal, qui ne cite pas ses sources, précise que Lufthansa voudrait reprendre seulement la partie "vols" d'Alitalia, sans la maintenance, et garder seulement 6.000 des 8.000 personnes employées dans la branche qui l'intéresse. Les deux ministres italiens qui suivent ce dossier ainsi que les trois commissaires qui gèrent Alitalia depuis qu'elle a été placée sous tutelle, ont cependant demandé de réduire de moitié ce chiffre de 2.000 licenciements envisagés dans la partie "vols".
Les positions se rapprochent
"Les négociations sont en cours et les deux parties se rapprochent", affirme le journal, en relevant que le prix proposé par Lufthansa pose aussi problème. "La première offre de Lufthansa était de 300 millions d'euros (...) mais les commissaires et le gouvernement demandent de monter jusqu'à 500 millions. Dans ce secteur aussi, les positions se rapprochent", assure le "Corriere".
Interrogé sur la compagnie lors de la présentation du bilan de l'année, le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, ne s'est pas prononcé sur le détail des offres mais a prévenu qu'il faudrait faire des efforts de part et d'autre. "J'espère que les offres sur la table pourront être améliorées, et que le personnel comme les utilisateurs feront preuve d'un grand sens des responsabilités", a-t-il déclaré.
La compagnie britannique à bas coût EasyJet et le fonds américain Cerberus Capital Management ont également déposé des offres pour la reprise partielle d'Alitalia mais "Lufthansa est la solution qui semble offrir les meilleures garanties en termes de solidité financière", assure le "Corriere della Sera". La compagnie allemande offre aussi "de meilleures perspectives pour un développement industriel à moyen terme", ajoute le journal.
Alitalia, qui compte quelque 11.500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle le 2 mai, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emploi. La date butoir pour sa cession a été fixée au 30 avril 2018.
Le journal, qui ne cite pas ses sources, précise que Lufthansa voudrait reprendre seulement la partie "vols" d'Alitalia, sans la maintenance, et garder seulement 6.000 des 8.000 personnes employées dans la branche qui l'intéresse. Les deux ministres italiens qui suivent ce dossier ainsi que les trois commissaires qui gèrent Alitalia depuis qu'elle a été placée sous tutelle, ont cependant demandé de réduire de moitié ce chiffre de 2.000 licenciements envisagés dans la partie "vols".
Les positions se rapprochent
"Les négociations sont en cours et les deux parties se rapprochent", affirme le journal, en relevant que le prix proposé par Lufthansa pose aussi problème. "La première offre de Lufthansa était de 300 millions d'euros (...) mais les commissaires et le gouvernement demandent de monter jusqu'à 500 millions. Dans ce secteur aussi, les positions se rapprochent", assure le "Corriere".
Interrogé sur la compagnie lors de la présentation du bilan de l'année, le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, ne s'est pas prononcé sur le détail des offres mais a prévenu qu'il faudrait faire des efforts de part et d'autre. "J'espère que les offres sur la table pourront être améliorées, et que le personnel comme les utilisateurs feront preuve d'un grand sens des responsabilités", a-t-il déclaré.
La compagnie britannique à bas coût EasyJet et le fonds américain Cerberus Capital Management ont également déposé des offres pour la reprise partielle d'Alitalia mais "Lufthansa est la solution qui semble offrir les meilleures garanties en termes de solidité financière", assure le "Corriere della Sera". La compagnie allemande offre aussi "de meilleures perspectives pour un développement industriel à moyen terme", ajoute le journal.
Alitalia, qui compte quelque 11.500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle le 2 mai, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emploi. La date butoir pour sa cession a été fixée au 30 avril 2018.