Le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa, sauvé de la faillite par l'État allemand, s'attend à une année largement dans le rouge en raison de la pandémie de Covid-19 et juge désormais irréaliste de réaliser les 22.000 suppressions d'emplois sans licenciements.
Lufthansa, qui a vu le nombre de passagers fondre de 96 % sur un an pour la période d'avril à juin, a publié une perte nette de 3,6 milliards d'euros au premier semestre, dont 1,5 milliard au deuxième trimestre, alors que le Covid-19 a mis à l'arrêt quasi total le transport aérien mondial.
Avec 1,5 milliard d'euros, la division de maintenance d'avions et la branche cargo ont presque, à elles seuls, réalisé l'intégralité du chiffre d'affaires au deuxième trimestre, qui a fondu de 80 % à 1,9 milliard au total. Sur les six premiers mois, il a chuté de 52 %.
L'offre divisée par deux pour la fin d'année
La compagnie, dont l'État allemand est devenu le premier actionnaire dans le cadre d'un plan de sauvetage de 9 milliards d'euros, compte supprimer 22.000 emplois équivalent plein temps par le biais d'un vaste programme d'économies visant à augmenter de 15 % la productivité. La flotte, de 760 avions actuellement, sera réduite de plus d'une centaine d'appareils, le directoire sera rétréci et 20 % des postes de cadres seront supprimés.
"Étant données les évolutions du marché du transport aérien et des négociations avec les partenaires sociaux sur des accords de crise", l'objectif affiché d'éviter des licenciements grâce à des retraites anticipées, départs volontaires, plus de temps partiel ou des réductions de salaires "est devenu irréaliste également en Allemagne", explique la compagnie, précisant que 8.000 salariés ont déjà quitté le groupe, principalement dans d'autres pays.
Pour le reste de l'année, Lufthansa prévoit un résultat d'exploitation "clairement" négatif, malgré l'augmentation de son offre. Comparé au niveau d'avant la crise, le groupe veut proposer au quatrième trimestre 55 % de son offre de court et moyen courrier et 50 % des long courriers, contre 20 % en moyenne en juillet.
Avec 1,5 milliard d'euros, la division de maintenance d'avions et la branche cargo ont presque, à elles seuls, réalisé l'intégralité du chiffre d'affaires au deuxième trimestre, qui a fondu de 80 % à 1,9 milliard au total. Sur les six premiers mois, il a chuté de 52 %.
L'offre divisée par deux pour la fin d'année
La compagnie, dont l'État allemand est devenu le premier actionnaire dans le cadre d'un plan de sauvetage de 9 milliards d'euros, compte supprimer 22.000 emplois équivalent plein temps par le biais d'un vaste programme d'économies visant à augmenter de 15 % la productivité. La flotte, de 760 avions actuellement, sera réduite de plus d'une centaine d'appareils, le directoire sera rétréci et 20 % des postes de cadres seront supprimés.
"Étant données les évolutions du marché du transport aérien et des négociations avec les partenaires sociaux sur des accords de crise", l'objectif affiché d'éviter des licenciements grâce à des retraites anticipées, départs volontaires, plus de temps partiel ou des réductions de salaires "est devenu irréaliste également en Allemagne", explique la compagnie, précisant que 8.000 salariés ont déjà quitté le groupe, principalement dans d'autres pays.
Pour le reste de l'année, Lufthansa prévoit un résultat d'exploitation "clairement" négatif, malgré l'augmentation de son offre. Comparé au niveau d'avant la crise, le groupe veut proposer au quatrième trimestre 55 % de son offre de court et moyen courrier et 50 % des long courriers, contre 20 % en moyenne en juillet.