SAS a enregistré une lourde perte au deuxième trimestre (février-avril) de son exercice décalé, malgré la baisse de ses coûts.
Au deuxième trimestre, la perte nette de SAS a doublé à 806 millions de couronnes (plus de 89 millions d'euros). Dans le même temps, le chiffre d'affaires de la compagnie aérienne scandinave diminuait de près de 15 %, à 8,472 milliards de couronnes. "SAS a accusé un deuxième trimestre faible", a commenté le directeur général Rickard Gustafson, avant d'ajouter que ces résultats étaient "nettement en-dessous des attentes" du groupe. Il a ajouté que la compagnie aérienne avait toutefois augmenté son taux de remplissage, en continuant à baisser ses coûts à l'unité.
Concurrence intense et pression sur les prix
Le groupe a rappelé poursuivre son plan de restructuration lancé en novembre 2012, et a souligné renforcer les mesures de ce plan, en réponse à des "conditions de marché plus dures". SAS, qui compte 12.200 salariés, va supprimer 300 emplois supplémentaires, principalement en Scandinavie, dans la gestion, l'administration et le commercial.
Sur le deuxième trimestre SAS a souffert d'une "concurrence intense" et d'"une pression sur les prix plus forte que prévu sur le marché aérien scandinave", combinaison qui a réduit ses marges et augmenté l'incertitude, selon Rickard Gustafson. Pour faire face à cette situation, le groupe s'est concentré sur la rentabilité de ses plateformes de production et a ainsi enregistré, depuis novembre 2012, une baisse de 9 % sur ses coûts à l'unité, en excluant le carburant.
Concurrence intense et pression sur les prix
Le groupe a rappelé poursuivre son plan de restructuration lancé en novembre 2012, et a souligné renforcer les mesures de ce plan, en réponse à des "conditions de marché plus dures". SAS, qui compte 12.200 salariés, va supprimer 300 emplois supplémentaires, principalement en Scandinavie, dans la gestion, l'administration et le commercial.
Sur le deuxième trimestre SAS a souffert d'une "concurrence intense" et d'"une pression sur les prix plus forte que prévu sur le marché aérien scandinave", combinaison qui a réduit ses marges et augmenté l'incertitude, selon Rickard Gustafson. Pour faire face à cette situation, le groupe s'est concentré sur la rentabilité de ses plateformes de production et a ainsi enregistré, depuis novembre 2012, une baisse de 9 % sur ses coûts à l'unité, en excluant le carburant.