Le patron de l'Association internationale du transport aérien s'est élevé contre les prix des tests Covid-19 demandés aux voyageurs au Royaume-Uni. Il dénonce une "escroquerie" qui risque d'aboutir à un système où "seuls les riches" pourront prendre l'avion.
"Personne n'est contre l'idée d'avoir des mesures en place pour protéger la santé publique et de faire en sorte que les gens puissent voyager en sécurité. Mais quand on voit que les gens se font escroquer, il faut réagir", a affirmé le patron de l'Association internationale du transport aérien (Iata) Willie Walsh, lors d'un symposium en ligne, le World Aviation Festival.
Il rejoint ainsi les critiques récentes du patron de la compagnie low cost EasyJet qui avait dénoncé le coût "injuste" des tests de dépistage anti-coronavirus prévus par le gouvernement britannique pour faire redémarrer le trafic aérien, parfois plus chers que les billets eux-mêmes.
Tests PCR facturés 100 livres
Les tests PCR sont le plus souvent facturés autour de 100 livres, soit 116 euros, selon les laboratoires. "C'est inacceptable. Cela prouve qu'il y a des profiteurs qui ont sauté sur l'aubaine des tests", a considéré Willie Walsh, ancien patron de la maison mère de British Airways et qui, à la direction générale de l'Iata, représente 290 compagnies revendiquant 82 % du trafic mondial de passagers.
"Il y a des situations ridicules. Si vous devez aller en avion au Royaume-Uni trois jours pour affaires ou pour une opération médicale, vous devez acheter un forfait à l'avance pour des tests le deuxième et le huitième jour, alors même que vous ne serez plus là le huitième. C'est absurde. Il faut appeler les choses par leur nom, c'est une escroquerie", a-t-il martelé.
Le dirigeant a concédé avoir vu "la situation s'améliorer" ces derniers jours, mais a mis en garde contre "une situation dans laquelle seuls les riches peuvent voyager : ce serait une honte et un scandale". L'Iata milite pour des mesures uniformisées et en particulier des certificats sanitaires afin de relancer l'activité en vue de la cruciale saison estivale, malgré l'incertitude que fait peser la poursuite de la pandémie.
Il rejoint ainsi les critiques récentes du patron de la compagnie low cost EasyJet qui avait dénoncé le coût "injuste" des tests de dépistage anti-coronavirus prévus par le gouvernement britannique pour faire redémarrer le trafic aérien, parfois plus chers que les billets eux-mêmes.
Tests PCR facturés 100 livres
Les tests PCR sont le plus souvent facturés autour de 100 livres, soit 116 euros, selon les laboratoires. "C'est inacceptable. Cela prouve qu'il y a des profiteurs qui ont sauté sur l'aubaine des tests", a considéré Willie Walsh, ancien patron de la maison mère de British Airways et qui, à la direction générale de l'Iata, représente 290 compagnies revendiquant 82 % du trafic mondial de passagers.
"Il y a des situations ridicules. Si vous devez aller en avion au Royaume-Uni trois jours pour affaires ou pour une opération médicale, vous devez acheter un forfait à l'avance pour des tests le deuxième et le huitième jour, alors même que vous ne serez plus là le huitième. C'est absurde. Il faut appeler les choses par leur nom, c'est une escroquerie", a-t-il martelé.
Le dirigeant a concédé avoir vu "la situation s'améliorer" ces derniers jours, mais a mis en garde contre "une situation dans laquelle seuls les riches peuvent voyager : ce serait une honte et un scandale". L'Iata milite pour des mesures uniformisées et en particulier des certificats sanitaires afin de relancer l'activité en vue de la cruciale saison estivale, malgré l'incertitude que fait peser la poursuite de la pandémie.