Le gouvernement suédois a annoncé qu'il ne participerait pas à la nouvelle augmentation de capital de la compagnie aérienne SAS, bien que l'entreprise soit au bord de l'asphyxie financière.
"Du fait du mandat du gouvernement de réduire sa participation, nous disons «non» à une injection de capital dans le plan «SAS Forward»", a annoncé, le 7 juin 2022, le ministre suédois de l'Industrie, Karl-Petter Thorwaldsson. "Cela implique que la participation de l'État [suédois] dans SAS, selon toute vraisemblance, va diminuer et que l'État, clairement, n'est pas un actionnaire de long terme dans SAS", a-t-il affirmé.
Le ministre a toutefois annoncé que le Gouvernement allait proposer au Parlement d'autoriser SAS à convertir en capital des dettes contractées auprès de l'État.
Déjà à son plus bas historique, l'action SAS chutait encore de plus de 12 % à la Bourse de Stockholm, à 0,67 couronne.
Actuellement, la Suède et le Danemark sont de loin les principaux actionnaires de la compagnie, avec 21,8 % du capital, une part qui a augmenté depuis deux ans du fait des plans de secours lancés dans le cadre de l'épidémie de Covid-19. SAS a, de son côté, remercié l'État suédois pour le soutien financier versé ces dernières années et a qualifié de "pas important en avant" le feu vert à la conversion de dettes en action.
Plan d'économies
Le Danemark compte, lui, prendre sa décision "mi-juin", a fait savoir le ministre des Finances danois, Nicolai Wammen.
Pour assurer sa survie, SAS avait annoncé début juin vouloir lever 9,5 milliards de couronnes suédoises supplémentaires (environ 900 millions d'euros) et convertir 20 milliards de couronnes de dettes en actions.
Ce projet complète un plan d'économies baptisé "SAS Forward" lancé en février, mais aussi une série de levées de fonds menées depuis 2020 face aux effets de la pandémie sur le secteur aérien.
L'entreprise avait notamment réduit de 40 % ses effectifs en supprimant 5.000 postes il y a deux ans.
Au deuxième trimestre, SAS avait annoncé de nouvelles pertes de 1,5 milliard de couronnes (environ 150 millions d'euros) contre 2,4 milliards de couronnes à la même période l'an passé.
Le ministre a toutefois annoncé que le Gouvernement allait proposer au Parlement d'autoriser SAS à convertir en capital des dettes contractées auprès de l'État.
Déjà à son plus bas historique, l'action SAS chutait encore de plus de 12 % à la Bourse de Stockholm, à 0,67 couronne.
Actuellement, la Suède et le Danemark sont de loin les principaux actionnaires de la compagnie, avec 21,8 % du capital, une part qui a augmenté depuis deux ans du fait des plans de secours lancés dans le cadre de l'épidémie de Covid-19. SAS a, de son côté, remercié l'État suédois pour le soutien financier versé ces dernières années et a qualifié de "pas important en avant" le feu vert à la conversion de dettes en action.
Plan d'économies
Le Danemark compte, lui, prendre sa décision "mi-juin", a fait savoir le ministre des Finances danois, Nicolai Wammen.
Pour assurer sa survie, SAS avait annoncé début juin vouloir lever 9,5 milliards de couronnes suédoises supplémentaires (environ 900 millions d'euros) et convertir 20 milliards de couronnes de dettes en actions.
Ce projet complète un plan d'économies baptisé "SAS Forward" lancé en février, mais aussi une série de levées de fonds menées depuis 2020 face aux effets de la pandémie sur le secteur aérien.
L'entreprise avait notamment réduit de 40 % ses effectifs en supprimant 5.000 postes il y a deux ans.
Au deuxième trimestre, SAS avait annoncé de nouvelles pertes de 1,5 milliard de couronnes (environ 150 millions d'euros) contre 2,4 milliards de couronnes à la même période l'an passé.