Chômage technique, suppressions d'emplois, pertes astronomiques : les résultats financiers des entreprises de transport aérien sont catastrophiques pour le troisième trimestre, reflétant une reprise timorée du trafic devant une nouvelle vague d'épidémie de la Covid-19.
ADP a revu à la baisse ses hypothèses de trafic à Paris pour 2020. Le groupe estime le 23 octobre que la chute pourrait aller jusqu'à 70 % contre une estimation précédente de 63 % pour les deux aéroports d'Orly et de Charles-de-Gaulle. Au niveau mondial, l'Association internationale du transport aérien (Iata) évalue la baisse à 66 %. "Six mois après le début de la crise en Europe et aux États-Unis, les indicateurs ne montrent aucun signe en faveur d'un rétablissement rapide", explique le cabinet de conseil Alix Partners. Après l'arrêt quasi total du trafic partout dans le monde, la reprise s'est faite très lentement.
Revenus en chute libre
Aux États-Unis, les principales compagnies aériennes ont annoncé en octobre des revenus en chute libre au troisième trimestre. American Airlines, numéro un du secteur, a ainsi déploré des recettes en recul de 73 %. Et des milliers de personnes ont été mises au chômage technique, faute d'un accord sur un nouveau soutien au secteur aérien à Washington suivant l'arrêt de subventions destinées à aider à payer les salariés.
En Asie, la compagnie hongkongaise Cathay Pacific a annoncé le 21 octobre la suppression de 5.900 emplois, soit un quart de son effectif, et la fermeture de sa filiale Cathay Dragon. En Europe, IAG (maison mère de British Airways et Iberia) et Lufthansa réduiront drastiquement leur offre au quatrième trimestre, à 30 % au maximum de celle de l'an dernier pour IAG et à 25 % au maximum pour l'allemande. La scandinave SAS a elle finalisé les négociations d'un plan social avec le départ de 5.000 employés, soit 40 % de l'effectif, a annoncé la compagnie.
Revenus en chute libre
Aux États-Unis, les principales compagnies aériennes ont annoncé en octobre des revenus en chute libre au troisième trimestre. American Airlines, numéro un du secteur, a ainsi déploré des recettes en recul de 73 %. Et des milliers de personnes ont été mises au chômage technique, faute d'un accord sur un nouveau soutien au secteur aérien à Washington suivant l'arrêt de subventions destinées à aider à payer les salariés.
En Asie, la compagnie hongkongaise Cathay Pacific a annoncé le 21 octobre la suppression de 5.900 emplois, soit un quart de son effectif, et la fermeture de sa filiale Cathay Dragon. En Europe, IAG (maison mère de British Airways et Iberia) et Lufthansa réduiront drastiquement leur offre au quatrième trimestre, à 30 % au maximum de celle de l'an dernier pour IAG et à 25 % au maximum pour l'allemande. La scandinave SAS a elle finalisé les négociations d'un plan social avec le départ de 5.000 employés, soit 40 % de l'effectif, a annoncé la compagnie.