Selon le PDG de Qatar Airways, les n'ont aucune chance de concurrencer leurs homologues du golfe persique, soutenues par leurs États respectifs pour conquérir des parts de marché.
Le patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, a affirmé que les transporteurs européens ne pouvaient "pas faire face" à la concurrence de ceux du Golfe, dont sa compagnie qui vient de recevoir son premier Airbus A350. Qatar Airways, basée à Doha, Emirates de Dubaï et Etihad d'Abou Dhabi sont "les transporteurs qui connaissent la croissance la plus rapide", s'est-il félicité. "C'est pourquoi nous causons beaucoup d'inquiétude aux compagnies aériennes européennes qui ne peuvent pas faire face. Nous, dans le Golfe, dirigeons aujourd'hui l'industrie de l'aviation", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs annoncé que Qatar Airways menait des tests afin de devenir la première compagnie aérienne dont les données de vols seront transmises en direct par les boîtes noires des appareils à un centre au sol. Qatar Airways a dévoilé le 7 janvier à Doha son premier long-courrier A350 XWB (extra wide body), le dernier-né d'Airbus qui doit assurer à la mi-janvier un premier vol commercial Doha-Francfort. Akbar al-Baker a indiqué vouloir étendre ensuite les liaisons à d'autres villes européennes et à New York.
Les trois compagnies du Golfe se sont adjugé une part importante du transport aérien long courrier et ont transformé leur région en plateforme sur les routes pour l'Asie et l'Australie. Elles sont les plus grands clients des avionneurs, avec de longues listes de commandes chez Airbus et Boeing. En novembre, Akbar al-Baker avait qualifié d'"inefficaces" les compagnies aériennes d'Europe qui se plaignent de la concurrence des transporteurs du Golfe. Qatar Airways, propriété de l'État, a commandé un total de 80 exemplaires du dernier-né d'Airbus : 43 dans la version A350-900 (315 passagers) et 37 dans sa version allongée A350-1000 (369 sièges), qui doit entrer en service mi-2017. L'avion, dont l'air sera renouvelé toutes les deux à trois minutes, est moins bruyant, plus spacieux avec des hublots agrandis, mais aussi plus léger et donc moins consommateur de kérosène, que ses concurrents. Le PDG de Qatar Airways a qualifié l'appareil de "chef-d'œuvre grandiose", doté du "design du siècle".
Rester dans le giron de l'État
Le patron a par ailleurs indiqué que Qatar Airways testait un système permettant de suivre en direct tous ses avions, alors que les autorités de l'aviation civile devraient exiger de nouvelles mesures dans ce domaine après la disparition l'an passé du vol MH370 de Malaysia Airlines. "Toutes les données de vol enregistrées dans la boîte noire seront reçues de façon continue dans un centre opérationnel au sol", a dit Akbar al-Baker. "Qatar Airways sera, je l'espère, le premier à introduire" ce système, a-t-il ajouté. Les nouveaux standards mondiaux pourraient se traduire par l'envoi chaque minute d'un rapport sur la position de l'avion en cas de changement de route non prévu, et possiblement toutes les 15 minutes durant des vols normaux, au lieu de l'habituel rapport transmis toutes les 30 minutes.
Par ailleurs, Akbar al-Baker a exclu une privatisation de sa compagnie. "Ces dix années nous donneront l'opportunité d'étendre les intérêts économiques" de Qatar Airways, a-t-il dit. Il a aussi annoncé qu'"il n'y aurait pas de réduction des prix", malgré la chute des cours du brut, "mais (seulement) une réduction de la surcharge carburant" appliquée sur les billets d'avion. "Le carburant est seulement l'un des coûts d'une compagnie", a-t-il insisté.
Il a par ailleurs annoncé que Qatar Airways menait des tests afin de devenir la première compagnie aérienne dont les données de vols seront transmises en direct par les boîtes noires des appareils à un centre au sol. Qatar Airways a dévoilé le 7 janvier à Doha son premier long-courrier A350 XWB (extra wide body), le dernier-né d'Airbus qui doit assurer à la mi-janvier un premier vol commercial Doha-Francfort. Akbar al-Baker a indiqué vouloir étendre ensuite les liaisons à d'autres villes européennes et à New York.
Les trois compagnies du Golfe se sont adjugé une part importante du transport aérien long courrier et ont transformé leur région en plateforme sur les routes pour l'Asie et l'Australie. Elles sont les plus grands clients des avionneurs, avec de longues listes de commandes chez Airbus et Boeing. En novembre, Akbar al-Baker avait qualifié d'"inefficaces" les compagnies aériennes d'Europe qui se plaignent de la concurrence des transporteurs du Golfe. Qatar Airways, propriété de l'État, a commandé un total de 80 exemplaires du dernier-né d'Airbus : 43 dans la version A350-900 (315 passagers) et 37 dans sa version allongée A350-1000 (369 sièges), qui doit entrer en service mi-2017. L'avion, dont l'air sera renouvelé toutes les deux à trois minutes, est moins bruyant, plus spacieux avec des hublots agrandis, mais aussi plus léger et donc moins consommateur de kérosène, que ses concurrents. Le PDG de Qatar Airways a qualifié l'appareil de "chef-d'œuvre grandiose", doté du "design du siècle".
Rester dans le giron de l'État
Le patron a par ailleurs indiqué que Qatar Airways testait un système permettant de suivre en direct tous ses avions, alors que les autorités de l'aviation civile devraient exiger de nouvelles mesures dans ce domaine après la disparition l'an passé du vol MH370 de Malaysia Airlines. "Toutes les données de vol enregistrées dans la boîte noire seront reçues de façon continue dans un centre opérationnel au sol", a dit Akbar al-Baker. "Qatar Airways sera, je l'espère, le premier à introduire" ce système, a-t-il ajouté. Les nouveaux standards mondiaux pourraient se traduire par l'envoi chaque minute d'un rapport sur la position de l'avion en cas de changement de route non prévu, et possiblement toutes les 15 minutes durant des vols normaux, au lieu de l'habituel rapport transmis toutes les 30 minutes.
Par ailleurs, Akbar al-Baker a exclu une privatisation de sa compagnie. "Ces dix années nous donneront l'opportunité d'étendre les intérêts économiques" de Qatar Airways, a-t-il dit. Il a aussi annoncé qu'"il n'y aurait pas de réduction des prix", malgré la chute des cours du brut, "mais (seulement) une réduction de la surcharge carburant" appliquée sur les billets d'avion. "Le carburant est seulement l'un des coûts d'une compagnie", a-t-il insisté.