Le secteur du transport aérien français a manifesté son inquiétude au sujet d'une prochaine réduction des capacités de l'aéroport de Paris-Orly, selon lui due à des effectifs insuffisants de contrôleurs.
"On nous a informés très récemment qu'il y aurait des restrictions en début de journée pour des raisons d'absence de contrôleurs aériens", a déclaré mardi 31 janvier le président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), Pascal de Izaguirre.
"On est extrêmement surpris d'apprendre avec beaucoup de retard qu'il y a une insuffisance du nombre de contrôleurs, on pensait que ce genre de chose se programmait", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie de vœux de son organisation, qui compte parmi ses adhérents Air France, Air Caraïbes et Corsair.
Modèle économique fragilisé
Pour sa part, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), dont dépendent les contrôleurs, n'a pas été en mesure de fournir des éléments dans l'immédiat. Le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, n'avait pas réagi mardi après-midi.
Selon le délégué général de la Fnam, Laurent Timsit, "la décision n'a pas encore été annoncée officiellement, mais on parle d'une limitation à 20 départs dans la tranche du matin de 6 heures à 7 heures, au lieu au minimum de 25".
"C'est une plage stratégique, en particulier pour les compagnies basées à Orly, ça leur permet des départs tôt le matin et de faire un certain nombre de rotations dans la journée", a développé Laurent Timsit.
La possibilité d'entamer des rotations dès l'aube et de faire voler les appareils le plus possible figure en effet au cœur du modèle économique des compagnies "low-cost", dont plusieurs sont basées à Orly.
"Ca nous inquiète, parce qu'on a pas de visibilité sur la durée de cette limitation", qui s'appliquerait pendant la saison d'été, qui débute fin mars, a ajouté le délégué général de la Fnam.
"On est extrêmement surpris d'apprendre avec beaucoup de retard qu'il y a une insuffisance du nombre de contrôleurs, on pensait que ce genre de chose se programmait", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie de vœux de son organisation, qui compte parmi ses adhérents Air France, Air Caraïbes et Corsair.
Modèle économique fragilisé
Pour sa part, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), dont dépendent les contrôleurs, n'a pas été en mesure de fournir des éléments dans l'immédiat. Le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, n'avait pas réagi mardi après-midi.
Selon le délégué général de la Fnam, Laurent Timsit, "la décision n'a pas encore été annoncée officiellement, mais on parle d'une limitation à 20 départs dans la tranche du matin de 6 heures à 7 heures, au lieu au minimum de 25".
"C'est une plage stratégique, en particulier pour les compagnies basées à Orly, ça leur permet des départs tôt le matin et de faire un certain nombre de rotations dans la journée", a développé Laurent Timsit.
La possibilité d'entamer des rotations dès l'aube et de faire voler les appareils le plus possible figure en effet au cœur du modèle économique des compagnies "low-cost", dont plusieurs sont basées à Orly.
"Ca nous inquiète, parce qu'on a pas de visibilité sur la durée de cette limitation", qui s'appliquerait pendant la saison d'été, qui débute fin mars, a ajouté le délégué général de la Fnam.