Avec la plupart des avions cloués au sol par mesure de précaution, la pandémie de Covid-19 va coûter cher aux compagnies aériennes du Moyen-Orient, surtout celles du Golfe, qui vont devoir s'en remettre aux aides de leurs États dont les recettes sont amoindries.
Les autorités dans la région ont pris des mesures drastiques pour enrayer la propagation de la maladie, fermant des aéroports et suspendant des vols. Des hubs comme ceux de Dubaï et d'Abou Dhabi sont paralysés. L'Organisation arabe des transporteurs aériens (AACO) et l'Association internationale du transport aérien (Iata) ont lancé un appel à l'aide. "L'industrie est confrontée à sa plus grave crise. Pour les compagnies aériennes, c'est 'Apocalypse Now'", a déclaré Alexandre de Juniac, directeur général de l'Iata, qui représente 290 compagnies dans le monde.
Par le passé, des compagnies occidentales ont reproché aux transporteurs du Golfe d'être subventionnés par leurs États, riches grâce au pétrole ou au gaz. Emirates, Etihad ou encore Qatar Airways, ont connu un succès fulgurant ces dernières années. Mais la pandémie a aussi fait chuter les marchés de l'énergie en raison d'un assèchement de la demande, qui a de surcroît déclenché une guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie, soucieuses de préserver leurs parts de marché. Les économies de la région vont se contracter de 1,7 % en 2020 en raison de la chute des prix du pétrole, selon Capital Economics, un cabinet de conseil basé à Londres.
L'AACO, qui représente une trentaine de transporteurs arabes publics et privés, a réclamé des allègements fiscaux, l'exonération d'une série de frais et de charges et une aide pour les coûts liés au nouveau coronavirus. "Ces mesures sont très importantes pour éviter un scénario où les compagnies ne seraient plus en mesure de fournir au public un service convenable", a jugé l'organisation. D'après l'Iata, les revenus de 2020 des transporteurs du Moyen-Orient, qui exploitent plus de 1.300 avions, devront chuter de 19 milliards de dollars (environ 17,3 milliards d'euros), soit une baisse de 39 % par rapport à 2019.
Par le passé, des compagnies occidentales ont reproché aux transporteurs du Golfe d'être subventionnés par leurs États, riches grâce au pétrole ou au gaz. Emirates, Etihad ou encore Qatar Airways, ont connu un succès fulgurant ces dernières années. Mais la pandémie a aussi fait chuter les marchés de l'énergie en raison d'un assèchement de la demande, qui a de surcroît déclenché une guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie, soucieuses de préserver leurs parts de marché. Les économies de la région vont se contracter de 1,7 % en 2020 en raison de la chute des prix du pétrole, selon Capital Economics, un cabinet de conseil basé à Londres.
L'AACO, qui représente une trentaine de transporteurs arabes publics et privés, a réclamé des allègements fiscaux, l'exonération d'une série de frais et de charges et une aide pour les coûts liés au nouveau coronavirus. "Ces mesures sont très importantes pour éviter un scénario où les compagnies ne seraient plus en mesure de fournir au public un service convenable", a jugé l'organisation. D'après l'Iata, les revenus de 2020 des transporteurs du Moyen-Orient, qui exploitent plus de 1.300 avions, devront chuter de 19 milliards de dollars (environ 17,3 milliards d'euros), soit une baisse de 39 % par rapport à 2019.