Les compagnies aériennes ont rendu un avis défavorable à l'évolution tarifaire présentée par Groupe ADP pour l'utilisation des infrastructures aéroportuaires parisiennes pour la période 2017-2018, a annoncé mercredi 23 novembre la Chambre syndicale du transport aérien.
La commission consultative économique (Cocoeco) "rassemblant l'ensemble des compagnies aériennes françaises et étrangères vient de rejeter majoritairement la proposition tarifaire d'ADP sur les redevances aéroportuaires concernant les aéroports de Roissy-CDG et Orly pour l'année 2017", a souligné mercredi 23 novembre la Chambre syndicale du transport aérien (CSTA).
Le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires - dont le produit permet à ADP d'investir dans le développement des infrastructures - avait été fixé à 1,68 % inflation comprise (1,25 % hors inflation) dans le cadre du Contrat de régulation économique (CRE) signé en 2016 entre ADP et l'État pour la période 2016-2020, avec un gel pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017.
Groupe ADP, le gestionnaire de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, a finalement revu à la baisse sa proposition en la ramenant à + 0,86 %. "Les opérateurs français espéraient un chiffre négatif en regard de l'effondrement de la recette unitaire (par passager, NDLR) supérieure à moins 7 %", précise la CSTA qui représente 95 % du transport aérien français.
Bras de fer
L'avis de la Cocoeco entre dans le processus de discussions annuelles entre le gestionnaire et les compagnies aériennes qui tournent souvent au bras de fer. Après l'avis consultatif de la Cocoeco, Groupe ADP soumettra une proposition de grille tarifaire définitive à son conseil d'administration mi-décembre avant de la notifier à l'Autorité de supervision indépendante (ASI), qui se prononcera fin février pour une mise en application le 1er avril.
"Les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd'hui d'accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires", estime la CSTA citant en exemple l'aéroport néerlandais d'Amsterdam-Schiphol, "qui diminuera ses redevances de 8,7 % en 2017".
"Les charges aéronautiques sont constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la CSTA/Fnam estime à plus de 6 milliards d'euros en 2015", ajoute-t-elle.
Le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires - dont le produit permet à ADP d'investir dans le développement des infrastructures - avait été fixé à 1,68 % inflation comprise (1,25 % hors inflation) dans le cadre du Contrat de régulation économique (CRE) signé en 2016 entre ADP et l'État pour la période 2016-2020, avec un gel pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2017.
Groupe ADP, le gestionnaire de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, a finalement revu à la baisse sa proposition en la ramenant à + 0,86 %. "Les opérateurs français espéraient un chiffre négatif en regard de l'effondrement de la recette unitaire (par passager, NDLR) supérieure à moins 7 %", précise la CSTA qui représente 95 % du transport aérien français.
Bras de fer
L'avis de la Cocoeco entre dans le processus de discussions annuelles entre le gestionnaire et les compagnies aériennes qui tournent souvent au bras de fer. Après l'avis consultatif de la Cocoeco, Groupe ADP soumettra une proposition de grille tarifaire définitive à son conseil d'administration mi-décembre avant de la notifier à l'Autorité de supervision indépendante (ASI), qui se prononcera fin février pour une mise en application le 1er avril.
"Les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd'hui d'accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires", estime la CSTA citant en exemple l'aéroport néerlandais d'Amsterdam-Schiphol, "qui diminuera ses redevances de 8,7 % en 2017".
"Les charges aéronautiques sont constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la CSTA/Fnam estime à plus de 6 milliards d'euros en 2015", ajoute-t-elle.