Les compagnies aériennes, touchées de plein fouet par la pandémie de coronavirus, ont besoin d'une aide d'urgence de jusqu'à 200 milliards de dollars (185 milliards d'euros), a estimé jeudi 19 mars l'Association internationale du transport aérien (Iata).
Cette aide pourrait prendre la forme d'un "soutien financier direct" aux transporteurs de passagers et de fret pour compenser leur manque à gagner et combler leurs trous de trésorerie.
Elle peut également se traduire par des prêts et des garanties consentis par les gouvernements et les banques centrales, ou encore par des allègements d'impôts et de charges sociales, précise l'Iata.
Le 5 mars, l'Iata estimait que le virus pourrait coûter au transport aérien jusqu'à 113 milliards de dollars de pertes de revenus en 2020.
Mais les conditions se sont nettement dégradées depuis avec l'interdiction américaine d'entrée aux États-Unis des voyageurs en provenance d'Europe, les restrictions d'autres pays à l'entrée sur leur territoire puis la fermeture aux non-Européens de l'espace Schengen.
"Juguler la propagation du Covid-19 est la priorité absolue des gouvernements", affirme le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac. "Mais ils doivent réaliser que l'urgence de santé publique est devenue une catastrophe pour les économies et pour l'aviation".
L'Iata, qui rassemble 290 compagnies représentant 82 % du trafic mondial, appelle en particulier les pays d'Afrique et du Moyen-Orient à venir en aide à leurs compagnies dont les difficultés menacent "des millions d'emplois" directs et indirects.
"La crise que traverse le secteur est bien plus grave et plus étendue qu'après les attentats du 11 septembre, l'épidémie de Sras en 2002-2003 ou la crise financière mondiale de 2008", prévient Alexandre de Juniac.
"Les compagnies aériennes luttent pour leur survie. De nombreuses liaisons ont été suspendues en Afrique et au Moyen-Orient et la demande a chuté de jusqu'à 60 % sur les liaisons maintenues", souligne l'ex-président d'Air France puis d'Air France-KLM.
Selon l'Iata, la part du transport aérien dans l'économie africaine est de 55,8 milliards de dollars, il favorise 6,2 millions d'emplois et contribue à hauteur de 2,6 % au produit intérieur brut du continent.
Au Moyen-Orient, ces chiffres sont respectivement de 130 milliards de dollars, 2,4 millions d'emplois et 4,4 % du PIB.
Dans ces deux régions, les transporteurs ont lancé des plans d'économie pour limiter l'impact de la pandémie mais leurs réserves de trésorerie ne dépassent pas en moyenne deux mois.
Cette aide pourrait prendre la forme d'un "soutien financier direct" aux transporteurs de passagers et de fret pour compenser leur manque à gagner et combler leurs trous de trésorerie.
Elle peut également se traduire par des prêts et des garanties consentis par les gouvernements et les banques centrales, ou encore par des allègements d'impôts et de charges sociales, précise l'Iata.
Le 5 mars, l'Iata estimait que le virus pourrait coûter au transport aérien jusqu'à 113 milliards de dollars de pertes de revenus en 2020.
Mais les conditions se sont nettement dégradées depuis avec l'interdiction américaine d'entrée aux États-Unis des voyageurs en provenance d'Europe, les restrictions d'autres pays à l'entrée sur leur territoire puis la fermeture aux non-Européens de l'espace Schengen.
"Juguler la propagation du Covid-19 est la priorité absolue des gouvernements", affirme le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac. "Mais ils doivent réaliser que l'urgence de santé publique est devenue une catastrophe pour les économies et pour l'aviation".
L'Iata, qui rassemble 290 compagnies représentant 82 % du trafic mondial, appelle en particulier les pays d'Afrique et du Moyen-Orient à venir en aide à leurs compagnies dont les difficultés menacent "des millions d'emplois" directs et indirects.
"La crise que traverse le secteur est bien plus grave et plus étendue qu'après les attentats du 11 septembre, l'épidémie de Sras en 2002-2003 ou la crise financière mondiale de 2008", prévient Alexandre de Juniac.
"Les compagnies aériennes luttent pour leur survie. De nombreuses liaisons ont été suspendues en Afrique et au Moyen-Orient et la demande a chuté de jusqu'à 60 % sur les liaisons maintenues", souligne l'ex-président d'Air France puis d'Air France-KLM.
Selon l'Iata, la part du transport aérien dans l'économie africaine est de 55,8 milliards de dollars, il favorise 6,2 millions d'emplois et contribue à hauteur de 2,6 % au produit intérieur brut du continent.
Au Moyen-Orient, ces chiffres sont respectivement de 130 milliards de dollars, 2,4 millions d'emplois et 4,4 % du PIB.
Dans ces deux régions, les transporteurs ont lancé des plans d'économie pour limiter l'impact de la pandémie mais leurs réserves de trésorerie ne dépassent pas en moyenne deux mois.