Le trafic des aéroports parisiens a une nouvelle fois nettement progressé en mai 2022. Ils se rapprochent du niveau de l'avant-crise sanitaire, les liaisons vers l'Outre-mer et l'Afrique dépassant même leurs niveaux de mai 2019.
Les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et d'Orly ont accueilli 7,8 millions de passagers en mai 2022, ce qui représente 84,7 % du trafic du même mois de 2019, avant que le Covid-19 ne ravage le secteur, a précisé le gestionnaire de ces équipements, le Groupe ADP. Il s'agit d'une nouvelle montée en régime après un mois d'avril à 73,4 % des passagers de trois ans plus tôt, et un mois de mars à 68,7 %.
C'est une nouvelle fois Orly, spécialisé dans les vols intérieurs, européens et d'Outre-mer, qui, avec 2,6 millions de passagers, a tiré son épingle du jeu avec un trafic revenu à 93,5 % du niveau de 2019, a souligné ADP dans un communiqué.
Pour les liaisons vers l'Outre-mer, la fréquentation a dépassé son niveau d'avant-crise, à 102,8 % du niveau de mai 2019. Les destinations intérieures sont à 83,2 % et l'Europe à 86 % du niveau d’il y a trois ans.
L’Asie-Pacifique en retrait
Davantage orienté vers les long-courriers, Roissy (5,2 millions de passagers en mai), a vu son trafic progresser à 80,9 % du niveau d'avant-crise. Les liaisons depuis et vers l'international, hors Europe, ont retrouvé 83,6 % de leurs clients, l'Asie-Pacifique restant en retrait (28,6 %) en raison des restrictions sanitaires qui y perdurent. Les liaisons vers l'Afrique ont, elles, dépassé leur niveau d'avant-crise (+ 114,9 %).
ADP, contrôlé par l'État français, a prévu de retrouver les bénéfices cette année après deux exercices déficitaires (1,17 milliard d'euros en 2020 et 248 millions en 2021), à la faveur de la reprise du trafic et en tirant les dividendes d'un strict plan d'économies.
En avril, le trafic pour le périmètre étendu du Groupe ADP (dans les pays autres que la France) a atteint 82,2 % du même mois de 2019. Lissée sur les cinq premiers mois de l'année, cette proportion atteint 69,4 %.
C'est une nouvelle fois Orly, spécialisé dans les vols intérieurs, européens et d'Outre-mer, qui, avec 2,6 millions de passagers, a tiré son épingle du jeu avec un trafic revenu à 93,5 % du niveau de 2019, a souligné ADP dans un communiqué.
Pour les liaisons vers l'Outre-mer, la fréquentation a dépassé son niveau d'avant-crise, à 102,8 % du niveau de mai 2019. Les destinations intérieures sont à 83,2 % et l'Europe à 86 % du niveau d’il y a trois ans.
L’Asie-Pacifique en retrait
Davantage orienté vers les long-courriers, Roissy (5,2 millions de passagers en mai), a vu son trafic progresser à 80,9 % du niveau d'avant-crise. Les liaisons depuis et vers l'international, hors Europe, ont retrouvé 83,6 % de leurs clients, l'Asie-Pacifique restant en retrait (28,6 %) en raison des restrictions sanitaires qui y perdurent. Les liaisons vers l'Afrique ont, elles, dépassé leur niveau d'avant-crise (+ 114,9 %).
ADP, contrôlé par l'État français, a prévu de retrouver les bénéfices cette année après deux exercices déficitaires (1,17 milliard d'euros en 2020 et 248 millions en 2021), à la faveur de la reprise du trafic et en tirant les dividendes d'un strict plan d'économies.
En avril, le trafic pour le périmètre étendu du Groupe ADP (dans les pays autres que la France) a atteint 82,2 % du même mois de 2019. Lissée sur les cinq premiers mois de l'année, cette proportion atteint 69,4 %.
