Boeing a de nouveau perdu de l'argent au troisième trimestre, le rebond de son avion-vedette, le 737 MAX, étant assombri par les difficultés autour de son long-courrier 787 Dreamliner.
Le groupe Boeing, repassé dans le vert au deuxième trimestre après six trimestres dans le rouge à cause de la pandémie et des déboires du 737 MAX, a subi entre juillet et septembre une perte nette de 132 millions de dollars.
À la faveur du regain du trafic aérien, le groupe a livré 85 avions commerciaux sur la période, son plus gros contingent depuis mi-2019. Son chiffre d'affaires a progressé de 8 %, à 15,13 milliards de dollars. Mais le constructeur aéronautique continue à faire face à des problèmes opérationnels, en premier lieu sur le 787.
Le 787 pas tiré d'affaire
Depuis la découverte de premiers vices de fabrication à la fin de l'été 2020, le groupe en a plusieurs fois décelé de nouveaux. Les livraisons sont suspendues le temps de mener des inspections et de faire des modifications et les cadences de production ont été réduites à environ deux exemplaires par mois contre cinq normalement.
Ce ralentissement et les travaux supplémentaires à effectuer devraient engendrer des "coûts anormaux" supplémentaires d'environ 1 milliard de dollars au total, estime Boeing. Une charge de 183 millions a été comptabilisée à cet effet au troisième trimestre.
"Financièrement, c'est assez sévère", a relevé Michel Merluzeau du cabinet AIR. "Mais ça arrive dans un sens au bon moment puisque la demande au niveau des gros porteurs est réduite actuellement", a-t-il ajouté. Le 787 reste toutefois, selon lui, "loin d'être tiré d'affaires sur certaines questions de structures".
Le directeur général de Boeing David Calhoun n'a pas souhaité s'avancer sur le calendrier de la reprise des livraisons, cette dernière dépendant des discussions avec l'autorité américaine de l'aviation, la FAA.
La demande reprend
Boeing continue en revanche de faire des progrès sur les livraisons du 737 MAX, cloué au sol pendant vingt mois après deux accidents mortels avant d'être autorisé progressivement à revoler dans le monde depuis fin 2020.
Le constructeur en a, depuis, livré 195 exemplaires sortis d'usine tandis que les compagnies qui avaient dû immobiliser leur 737 MAX ont remis en service plus de 200 appareils de ce type.
Le constructeur en fabrique actuellement 19 par mois et prévoit d'augmenter la cadence mensuelle à 31 exemplaires d'ici début 2022. L'avion reste interdit de vol en Chine, un marché clé. Les autorités devraient y donner leur feu vert d'ici la fin de l'année, a assuré David Calhoun.
De façon générale, "la demande pour les avions commerciaux continue à regagner du terrain avec les campagnes de vaccination (contre le Covid-19) à grande échelle et des restrictions aux frontières qui commencent à se lever", a souligné le responsable.
Boeing doit maintenant gérer les problèmes dans sa chaîne d'approvisionnement, qu'il s'agisse de la disponibilité des matières premières, de la logistique et surtout de la capacité de ses fournisseurs à recruter suffisamment d'employés, a-t-il souligné.
À la faveur du regain du trafic aérien, le groupe a livré 85 avions commerciaux sur la période, son plus gros contingent depuis mi-2019. Son chiffre d'affaires a progressé de 8 %, à 15,13 milliards de dollars. Mais le constructeur aéronautique continue à faire face à des problèmes opérationnels, en premier lieu sur le 787.
Le 787 pas tiré d'affaire
Depuis la découverte de premiers vices de fabrication à la fin de l'été 2020, le groupe en a plusieurs fois décelé de nouveaux. Les livraisons sont suspendues le temps de mener des inspections et de faire des modifications et les cadences de production ont été réduites à environ deux exemplaires par mois contre cinq normalement.
Ce ralentissement et les travaux supplémentaires à effectuer devraient engendrer des "coûts anormaux" supplémentaires d'environ 1 milliard de dollars au total, estime Boeing. Une charge de 183 millions a été comptabilisée à cet effet au troisième trimestre.
"Financièrement, c'est assez sévère", a relevé Michel Merluzeau du cabinet AIR. "Mais ça arrive dans un sens au bon moment puisque la demande au niveau des gros porteurs est réduite actuellement", a-t-il ajouté. Le 787 reste toutefois, selon lui, "loin d'être tiré d'affaires sur certaines questions de structures".
Le directeur général de Boeing David Calhoun n'a pas souhaité s'avancer sur le calendrier de la reprise des livraisons, cette dernière dépendant des discussions avec l'autorité américaine de l'aviation, la FAA.
La demande reprend
Boeing continue en revanche de faire des progrès sur les livraisons du 737 MAX, cloué au sol pendant vingt mois après deux accidents mortels avant d'être autorisé progressivement à revoler dans le monde depuis fin 2020.
Le constructeur en a, depuis, livré 195 exemplaires sortis d'usine tandis que les compagnies qui avaient dû immobiliser leur 737 MAX ont remis en service plus de 200 appareils de ce type.
Le constructeur en fabrique actuellement 19 par mois et prévoit d'augmenter la cadence mensuelle à 31 exemplaires d'ici début 2022. L'avion reste interdit de vol en Chine, un marché clé. Les autorités devraient y donner leur feu vert d'ici la fin de l'année, a assuré David Calhoun.
De façon générale, "la demande pour les avions commerciaux continue à regagner du terrain avec les campagnes de vaccination (contre le Covid-19) à grande échelle et des restrictions aux frontières qui commencent à se lever", a souligné le responsable.
Boeing doit maintenant gérer les problèmes dans sa chaîne d'approvisionnement, qu'il s'agisse de la disponibilité des matières premières, de la logistique et surtout de la capacité de ses fournisseurs à recruter suffisamment d'employés, a-t-il souligné.