Les grandes manœuvres en vue d'une inéluctable consolidation du secteur du transport aérien en Europe ont commencé mais ce mouvement passera d'abord, selon les experts, par une refonte des modèles économiques, alors que l'avenir d'Alitalia et d'Air Berlin est en suspens.
"Le secteur va continuer à se consolider, car les "business models" (modèles économiques) sont en train de se transformer. C'est une tendance de fond en Europe et aux États-Unis, où quatre "consolidateurs" mènent la danse : American, Delta, United et la low-cost Southwest", estime Stéphane Albernhe, managing partner chez Archery Consulting.
Pour Jérôme Bouchard, expert au cabinet de consultants Oliver Wyman, à terme, "il y aura un oligopole qui tournera autour de Lufthansa, IAG et Air France-KLM". Mais la consolidation passera d'abord par la recherche d'un modèle économique qui évitera aux compagnies d'arriver à une situation de quasi-banqueroute, avant d'être absorbées.
À l'image de la volatilité de la situation, Alitalia et Air Berlin sont toutes deux en difficultés et en recherche de repreneurs. Leur point commun : Etihad - qui contrôle 49 % d'Alitalia et 29,3 % d'Air Berlin - et les limites de la logique de la compagnie emiratie de prises de participations "audacieuses et ambitieuses dans des compagnies européennes en difficultés", pointe Jérôme Bouchard.
Pour Jérôme Bouchard, expert au cabinet de consultants Oliver Wyman, à terme, "il y aura un oligopole qui tournera autour de Lufthansa, IAG et Air France-KLM". Mais la consolidation passera d'abord par la recherche d'un modèle économique qui évitera aux compagnies d'arriver à une situation de quasi-banqueroute, avant d'être absorbées.
À l'image de la volatilité de la situation, Alitalia et Air Berlin sont toutes deux en difficultés et en recherche de repreneurs. Leur point commun : Etihad - qui contrôle 49 % d'Alitalia et 29,3 % d'Air Berlin - et les limites de la logique de la compagnie emiratie de prises de participations "audacieuses et ambitieuses dans des compagnies européennes en difficultés", pointe Jérôme Bouchard.