Lufthansa a annoncé vouloir embaucher plus de 8.000 personnes en 2018 pour accompagner son développement, et notamment l'essor de sa compagnie à bas coûts Eurowings.
Le groupe Lufthansa, propriétaire des compagnies Lufthansa, Eurowings, Swiss, Brussels et Austrian Airlines, "va embaucher plus de 8.000 nouveaux collaborateurs cette année", a-t-il annoncé lundi 8 janvier. Numéro un européen du secteur en chiffre d'affaires, il prévoit notamment d'embaucher plus de 4.000 stewards et hôtesses de l'air, dont environ 2.500 pour la seule compagnie Lufthansa.
2.700 chez Eurowings
Eurowings, en pleine expansion dans le ciel européen, cherche pour sa part à recruter 2.700 personnes (pilotes, personnel de cabine et personnel au sol) cette année et devrait faire appel à d'anciens employés d'Air Berlin. Ces derniers ont été invités à postuler chez elle, à des conditions financières moins intéressantes, depuis que la deuxième compagnie allemande, insolvable, a disparu à l'automne, laissant sur le carreau une bonne partie de ses 8.000 salariés.
Très solide financièrement, le numéro un allemand de l'aérien a repris l'offensive après des années marquées par les grèves à répétition de son personnel et la concurrence accrue des transporteurs à bas coût comme EasyJet et Ryanair. Le groupe de 120.000 salariés, prétendant à la reprise partielle de la compagnie italienne en difficulté Alitalia, entend jouer un rôle majeur dans la consolidation du secteur à l'œuvre en Europe. Face aux réticences de Bruxelles, il a dû récemment renoncer à mettre la main sur Niki, filiale autrichienne d'Air Berlin, et se contenter de la petite filiale LGW.
En 2017, il avait embauché environ 3.000 personnes, a indiqué un porte-parole. En prenant en compte les départs de personnel, ses effectifs devraient croître cette année de "plusieurs milliers" de personnes, a affirmé ce dernier.
2.700 chez Eurowings
Eurowings, en pleine expansion dans le ciel européen, cherche pour sa part à recruter 2.700 personnes (pilotes, personnel de cabine et personnel au sol) cette année et devrait faire appel à d'anciens employés d'Air Berlin. Ces derniers ont été invités à postuler chez elle, à des conditions financières moins intéressantes, depuis que la deuxième compagnie allemande, insolvable, a disparu à l'automne, laissant sur le carreau une bonne partie de ses 8.000 salariés.
Très solide financièrement, le numéro un allemand de l'aérien a repris l'offensive après des années marquées par les grèves à répétition de son personnel et la concurrence accrue des transporteurs à bas coût comme EasyJet et Ryanair. Le groupe de 120.000 salariés, prétendant à la reprise partielle de la compagnie italienne en difficulté Alitalia, entend jouer un rôle majeur dans la consolidation du secteur à l'œuvre en Europe. Face aux réticences de Bruxelles, il a dû récemment renoncer à mettre la main sur Niki, filiale autrichienne d'Air Berlin, et se contenter de la petite filiale LGW.
En 2017, il avait embauché environ 3.000 personnes, a indiqué un porte-parole. En prenant en compte les départs de personnel, ses effectifs devraient croître cette année de "plusieurs milliers" de personnes, a affirmé ce dernier.