Pour saisir les opportunités du e-commerce transfrontalier et face à la concurrence du maritime, la chaîne du fret aérien doit innover. Soutenue par des approches collaboratives, cette évolution passe notamment par la numérisation, la dématérialisation et l’automatisation des procédures. Un défi pour Roissy-CDG pour conserver sa place de leader en Europe.
"S’unir pour mieux travailler ensemble". Cette volonté est à l’origine d'Air Cargo France Association (ACFA).
Cette association a été créée par dix acteurs publics et privés, TLF Overseas, Douanes, DGAC, Préfet de Roissy, ADP, Air France Cargo, WFS, Sycaff (compagnies aériennes cargo), CIN France et Sodexi. Son lancement officiel a été célébré le 4 avril à Roissy-en-France à l’issue de son premier événement consacré à la numérisation du fret aérien.
L’occasion pour la place aéroportuaire parisienne d'analyser ses forces et faiblesses face au maritime et de se comparer à Francfort, son premier concurrent européen, sur la base d’une étude réalisée par Arthur D. Little.
Optimiser les transit-time porte-à-porte
Le fret aérien mondial a bondi de 9 % en 2017 mais le maritime a connu un développement plus soutenu au cours de la décennie avec une progression moyenne annuelle de 3,5 % contre 2,2 % pour l’aérien. "Au-delà du prix, le match entre les deux modes se joue sur les transit-times porte-à-porte et, notamment, sur les délais de traitement au sol", explique le consultant Mathieu Blondel. Une bataille où la dématérialisation et la numérisation des procédures deviennent stratégiques.
Cette association a été créée par dix acteurs publics et privés, TLF Overseas, Douanes, DGAC, Préfet de Roissy, ADP, Air France Cargo, WFS, Sycaff (compagnies aériennes cargo), CIN France et Sodexi. Son lancement officiel a été célébré le 4 avril à Roissy-en-France à l’issue de son premier événement consacré à la numérisation du fret aérien.
L’occasion pour la place aéroportuaire parisienne d'analyser ses forces et faiblesses face au maritime et de se comparer à Francfort, son premier concurrent européen, sur la base d’une étude réalisée par Arthur D. Little.
Optimiser les transit-time porte-à-porte
Le fret aérien mondial a bondi de 9 % en 2017 mais le maritime a connu un développement plus soutenu au cours de la décennie avec une progression moyenne annuelle de 3,5 % contre 2,2 % pour l’aérien. "Au-delà du prix, le match entre les deux modes se joue sur les transit-times porte-à-porte et, notamment, sur les délais de traitement au sol", explique le consultant Mathieu Blondel. Une bataille où la dématérialisation et la numérisation des procédures deviennent stratégiques.