L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA) ont donné leur feu vert le 27 janvier au retour dans le ciel européen du Boeing 737 Max, cloué au sol depuis 22 mois après deux accidents mortels.
Une décision prise "après une analyse approfondie de l'AESA" et une "évaluation réalisée en toute indépendance vis à vis de Boeing ou de l'Administration fédérale américaine de l'aviation et sans aucune pression économique ou politique", selon le directeur exécutif de l'AESA Patrick Ky. "Des changements importants ont été faits sur l'appareil et la formation des pilotes" justifie pour sa part la CAA.
Les avions doivent subir une modification du logiciel MCAS. D'autres logiciels doivent aussi être changés et certains câbles repositionnés et les pilotes devront suivre une nouvelle formation, impose l'AESA. "Nous sommes convaincus que l'avion est sûr, mais nous continuerons à surveiller de près les opérations du 737 Max lorsque l'avion reprendra du service", justifie Patrick Ky. La reprise des vols donnera lieu à une "forte supervision", assure également la CAA.
La FAA, l'organisme de certification primaire pour un avion américain, avait donné son feu vert au retour de l'avion le 18 novembre, suivie par les autorités brésiliennes. Le Canada a donné son autorisation la semaine passée. La décision de la Chine, où de nombreux 737 Max ont été vendus, reste, elle, en suspens.
Boeing, officiellement accusé début janvier d'avoir induit les autorités américaines en erreur lors du processus d'approbation du 737 Max, a reconnu sa responsabilité et accepté de verser plus de 2,5 milliards de dollars pour solder certaines poursuites.
Une décision prise "après une analyse approfondie de l'AESA" et une "évaluation réalisée en toute indépendance vis à vis de Boeing ou de l'Administration fédérale américaine de l'aviation et sans aucune pression économique ou politique", selon le directeur exécutif de l'AESA Patrick Ky. "Des changements importants ont été faits sur l'appareil et la formation des pilotes" justifie pour sa part la CAA.
Les avions doivent subir une modification du logiciel MCAS. D'autres logiciels doivent aussi être changés et certains câbles repositionnés et les pilotes devront suivre une nouvelle formation, impose l'AESA. "Nous sommes convaincus que l'avion est sûr, mais nous continuerons à surveiller de près les opérations du 737 Max lorsque l'avion reprendra du service", justifie Patrick Ky. La reprise des vols donnera lieu à une "forte supervision", assure également la CAA.
La FAA, l'organisme de certification primaire pour un avion américain, avait donné son feu vert au retour de l'avion le 18 novembre, suivie par les autorités brésiliennes. Le Canada a donné son autorisation la semaine passée. La décision de la Chine, où de nombreux 737 Max ont été vendus, reste, elle, en suspens.
Boeing, officiellement accusé début janvier d'avoir induit les autorités américaines en erreur lors du processus d'approbation du 737 Max, a reconnu sa responsabilité et accepté de verser plus de 2,5 milliards de dollars pour solder certaines poursuites.