Les responsables de l'aviation civile internationale, réunis à Montréal depuis le 24 septembre, se sont engagés à accentuer leurs efforts pour limiter les émissions de carbone, malgré les réticences de la Chine et de la Russie.
À l'issue de son assemblée triennale, qui s'est tenue dans la métropole québécoise du 24 septembre au 4 octobre, les 193 pays membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) se sont engagés à réfléchir à un objectif à long terme pour limiter les émissions de CO2 des vols internationaux.
Aucun engagement ferme n'a été pris, et les délégués de l'institution onusienne se sont "engagés à travailler" sur un objectif à long terme (2050) qui sera discuté lors de la prochaine assemblée triennale en 2022, selon une source proche du dossier.
Les délégués de l'OACI ont par ailleurs réaffirmé leur soutien au mécanisme mondial de compensation des émissions de CO2 conclu lors de l'assemblée de 2016, baptisé Corsia (Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation).
La Chine et la Russie, soutenues par l'Inde, ont exigé un vote secret pour valider cette motion. Ils estiment que le système Corsia pénalise le secteur aérien des pays en développement. Le mécanisme mondial a été défendu par 92 voix pour, 25 contre et 10 abstentions, selon cette source.
Coalition menée par la Chine et la Russie
"Dans ces deux domaines, le volontarisme européen et notamment de la France, s'est heurté à une coalition menée par la Chine et la Russie, qui a conduit à limiter les avancées espérées", a reconnu lundi 7 octobre le secrétaire d'État français aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Le système Corsia prévoit que les compagnies aériennes devront stabiliser leurs émissions à partir de 2020. À partir de 2021, les émissions de CO2 dépassant le niveau de celles atteintes en 2020 seront compensées par l'acquisition de "crédits de réduction" sur un marché alimenté par des secteurs d'activité qui réduisent leurs émissions. Jusqu'à fin 2026, l'adhésion au mécanisme est basée sur le volontariat.
En parallèle de Corsia, en 2009 les compagnies aériennes et les constructeurs se sont fixés pour cap de réduire de moitié d'ici 2050 leurs émissions par rapport au niveau de 2005.
L'OACI avait suspendu ses travaux pour raisons de sécurité le 27 septembre, lors de la manifestation contre l'inaction face au changement climatique qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Montréal derrière la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
Aucun engagement ferme n'a été pris, et les délégués de l'institution onusienne se sont "engagés à travailler" sur un objectif à long terme (2050) qui sera discuté lors de la prochaine assemblée triennale en 2022, selon une source proche du dossier.
Les délégués de l'OACI ont par ailleurs réaffirmé leur soutien au mécanisme mondial de compensation des émissions de CO2 conclu lors de l'assemblée de 2016, baptisé Corsia (Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation).
La Chine et la Russie, soutenues par l'Inde, ont exigé un vote secret pour valider cette motion. Ils estiment que le système Corsia pénalise le secteur aérien des pays en développement. Le mécanisme mondial a été défendu par 92 voix pour, 25 contre et 10 abstentions, selon cette source.
Coalition menée par la Chine et la Russie
"Dans ces deux domaines, le volontarisme européen et notamment de la France, s'est heurté à une coalition menée par la Chine et la Russie, qui a conduit à limiter les avancées espérées", a reconnu lundi 7 octobre le secrétaire d'État français aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Le système Corsia prévoit que les compagnies aériennes devront stabiliser leurs émissions à partir de 2020. À partir de 2021, les émissions de CO2 dépassant le niveau de celles atteintes en 2020 seront compensées par l'acquisition de "crédits de réduction" sur un marché alimenté par des secteurs d'activité qui réduisent leurs émissions. Jusqu'à fin 2026, l'adhésion au mécanisme est basée sur le volontariat.
En parallèle de Corsia, en 2009 les compagnies aériennes et les constructeurs se sont fixés pour cap de réduire de moitié d'ici 2050 leurs émissions par rapport au niveau de 2005.
L'OACI avait suspendu ses travaux pour raisons de sécurité le 27 septembre, lors de la manifestation contre l'inaction face au changement climatique qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Montréal derrière la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.