Les compagnies aériennes doivent éviter l'espace aérien du Bélarus a recommandé l'Agence européenne de sécurité aérienne après l'interception d'un avion de ligne, une action qui a selon elle fait peser "un risque accru pour la sécurité du vol".
"Les circonstances entourant l'interception d'un avion de ligne jettent de sérieux doutes sur le respect par le Bélarus des règles de l'aviation civile internationale", estime l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) dans un bulletin d'information sur la sécurité adressé le 25 mai aux transporteurs aériens. Le régime d'Alexandre Loukachenko est accusé d'avoir détourné un appareil de Ryanair pour arrêter un opposant à bord, au moyen d'un avion de chasse. Cela a valu au pays de se faire exclure de l'espace aérien européen, entre autres sanctions.
Pour le régulateur européen, cette action a "entraîné un risque accru pour la sécurité du vol (...) et remet en question la capacité du Bélarus à fournir des services de navigation aérienne sûrs". En conséquence, l'AESA estime que les compagnies basées dans ses États membres (les 27 pays de l'UE, la Suisse, la Norvège et le Liechtenstein) "doivent éviter" de survoler l'espace aérien bélarusse sauf si cela s'avérait "nécessaire pour assurer la sécurité de l'exploitation en cas de circonstances imprévue". Cela peut être par exemple le cas quand un appareil doit se dérouter vers l'aéroport le plus proche pour se poser en urgence.
"Profonde inquiétude"
L'EASA "conseille" également d'éviter l'espace aérien bélarusse aux compagnies d'autres pays amenées à survoler l'UE. Le régulateur précise qu'"à ce stade", cet événement n'est "pas considéré comme une condition dangereuse qui justifierait une directive de sécurité" imposant aux compagnies de s'y plier. Le détournement par l'État bélarusse de l'avion de Ryanair est perçu comme une infraction à la Convention de Chicago de 1944 qui établit les règles de l'aviation civile internationale et dont Minsk est signataire depuis 1993.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dépendante de l'ONU, a été saisie d'une demande d'enquête au sujet de cet incident et fait part de sa "profonde inquiétude". Elle a réuni le 27 mai son organe directeur à ce sujet.
Pour le régulateur européen, cette action a "entraîné un risque accru pour la sécurité du vol (...) et remet en question la capacité du Bélarus à fournir des services de navigation aérienne sûrs". En conséquence, l'AESA estime que les compagnies basées dans ses États membres (les 27 pays de l'UE, la Suisse, la Norvège et le Liechtenstein) "doivent éviter" de survoler l'espace aérien bélarusse sauf si cela s'avérait "nécessaire pour assurer la sécurité de l'exploitation en cas de circonstances imprévue". Cela peut être par exemple le cas quand un appareil doit se dérouter vers l'aéroport le plus proche pour se poser en urgence.
"Profonde inquiétude"
L'EASA "conseille" également d'éviter l'espace aérien bélarusse aux compagnies d'autres pays amenées à survoler l'UE. Le régulateur précise qu'"à ce stade", cet événement n'est "pas considéré comme une condition dangereuse qui justifierait une directive de sécurité" imposant aux compagnies de s'y plier. Le détournement par l'État bélarusse de l'avion de Ryanair est perçu comme une infraction à la Convention de Chicago de 1944 qui établit les règles de l'aviation civile internationale et dont Minsk est signataire depuis 1993.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dépendante de l'ONU, a été saisie d'une demande d'enquête au sujet de cet incident et fait part de sa "profonde inquiétude". Elle a réuni le 27 mai son organe directeur à ce sujet.