Ouverture sur la Chine, trois compagnies en lice sur la ligne Nice-New York, desserte en tramway, extension du Terminal 2, projet d’une gare ferroviaire, cession des parts détenues par la métropole dans la société aéroportuaire, cap sur les 14 millions de passagers, l’année 2019 a été particulièrement riche en événements sur une plateforme aéroportuaire qui reste essentielle pour le désenclavement d’un territoire tri-national (Alpes-Maritimes et Var, Ligurie et Monaco).
L’aéroport Nice-Côte d’Azur poursuit son développement avec aux manettes une société privée au capital franco-italo-monégasque à l’image d’une vocation transfrontalière qui englobe la Côte d’Azur, la Ligurie et Monaco, où tourisme et affaires cohabitent en symbiose. Et 2019 confirmera une forte croissance avec en cumul à fin septembre un trafic qui atteint déjà 11.401.033 passagers (+ 5,1 %) dont plus de deux tiers à l’international. Le cap des 14 millions de passagers sera certainement dépassé fin décembre. En revanche, le trafic fret est toujours à la traîne avec une baisse en cumul à fin septembre de 24,5 %, avec 9.266 tonnes. Emirates et Qatar Airways, qui transportent à eux deux le tiers du trafic fret via leur hub (Dubaï et Doha), sont également en retrait de 12 %. Pour les experts, l’utilisation d’un A380 sur Nice-Dubaï par Emirates aurait réduit l’offre en soute.
Cap sur la Chine
L’événement de l’année aura été l’ouverture de la ligne Nice-Pékin par Air China, espérée par les professionnels depuis si longtemps. Le test semble favorable puisqu’Air China sera à nouveau présente en 2020 peut être en annualisant sa ligne. Deux autres compagnies chinoises sont sur les rangs pour desservir Nice depuis Canton et Shanghai. La ligne Nice-New York, desservie par Delta Airlines, a vu l’arrivée en mai dernier d’un second compétiteur avec La Compagnie (compagnie française 100 % affaires) alors que 2020 verra l’intervention d’un troisième larron, la compagnie United Airlines qui proposera un quotidien.
Changement capitalistique
L’actualité, c’est aussi la décision prise par la métropole Nice-Côte d’Azur de céder 4 des 5 % détenus dans la société aéroportuaire à la Banque des territoires (Caisse des dépôts) pour environ 80 millions d'euros. Une décision similaire à celle prise par le département des Alpes-Maritimes il y a deux ans alors que la région Paca envisage de faire de même. Les trois collectivités ne conservant que 1 % chacune pour siéger au conseil de surveillance de la société et surveiller les décisions stratégiques.
Désormais, le capital de la Société des aéroports de la Côte d’Azur qui, outre Nice, gère également les aéroports de Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez-La Môle (aviation privée et d’affaires), est détenu pour 64 % par le consortium franco-italien Azzurra Aeroporti (Atlantia, EDF Invest et Monaco), pour 25 % par la CCI Nice-Côte d’Azur, 5 % par la région Paca, 4 % par la Banque des territoires et 1 % pour chacun par la métropole Nice-Côte d’Azur et le département des Alpes-Maritimes. La part de l’actionnariat public reste importante malgré tout et constitue un garde-fou nécessaire pour les décisions prises envers une infrastructure au rôle économique majeur sur le territoire.
Toujours plus d'investissements
La Société des aéroports de la Côte d’Azur s’apprête à déposer, en fin d’année et après enquête publique en cours, le permis de construire de l’extension du Terminal 2. Imaginé par l’architecte Stéphane Aurel, l’extension se présente sous la forme d’une longue darse de 300 mètres de long à partir du terminal existant. Elle abritera un hall d’enregistrement, une salle de tri bagage, six salles d’embarquement donnant accès aux aires de stationnement des avions dont l’une pour l’accueil d’un gros porteur. Cette extension augmentera de 4 millions de passagers la capacité de traitement du Terminal 2.
Parmi les autres chantiers et projets à l’étude, figurent la construction d’un nouveau dépôt pétrolier, d’un parking silo de 800 ou 1.000 places face au Terminal 1, l’agrandissement de la salle d’embarquement "Non Schengen" du Terminal 2 et les premières réflexions sur un Terminal 3…
Cap sur la Chine
L’événement de l’année aura été l’ouverture de la ligne Nice-Pékin par Air China, espérée par les professionnels depuis si longtemps. Le test semble favorable puisqu’Air China sera à nouveau présente en 2020 peut être en annualisant sa ligne. Deux autres compagnies chinoises sont sur les rangs pour desservir Nice depuis Canton et Shanghai. La ligne Nice-New York, desservie par Delta Airlines, a vu l’arrivée en mai dernier d’un second compétiteur avec La Compagnie (compagnie française 100 % affaires) alors que 2020 verra l’intervention d’un troisième larron, la compagnie United Airlines qui proposera un quotidien.
Changement capitalistique
L’actualité, c’est aussi la décision prise par la métropole Nice-Côte d’Azur de céder 4 des 5 % détenus dans la société aéroportuaire à la Banque des territoires (Caisse des dépôts) pour environ 80 millions d'euros. Une décision similaire à celle prise par le département des Alpes-Maritimes il y a deux ans alors que la région Paca envisage de faire de même. Les trois collectivités ne conservant que 1 % chacune pour siéger au conseil de surveillance de la société et surveiller les décisions stratégiques.
Désormais, le capital de la Société des aéroports de la Côte d’Azur qui, outre Nice, gère également les aéroports de Cannes-Mandelieu et Saint-Tropez-La Môle (aviation privée et d’affaires), est détenu pour 64 % par le consortium franco-italien Azzurra Aeroporti (Atlantia, EDF Invest et Monaco), pour 25 % par la CCI Nice-Côte d’Azur, 5 % par la région Paca, 4 % par la Banque des territoires et 1 % pour chacun par la métropole Nice-Côte d’Azur et le département des Alpes-Maritimes. La part de l’actionnariat public reste importante malgré tout et constitue un garde-fou nécessaire pour les décisions prises envers une infrastructure au rôle économique majeur sur le territoire.
Toujours plus d'investissements
La Société des aéroports de la Côte d’Azur s’apprête à déposer, en fin d’année et après enquête publique en cours, le permis de construire de l’extension du Terminal 2. Imaginé par l’architecte Stéphane Aurel, l’extension se présente sous la forme d’une longue darse de 300 mètres de long à partir du terminal existant. Elle abritera un hall d’enregistrement, une salle de tri bagage, six salles d’embarquement donnant accès aux aires de stationnement des avions dont l’une pour l’accueil d’un gros porteur. Cette extension augmentera de 4 millions de passagers la capacité de traitement du Terminal 2.
Parmi les autres chantiers et projets à l’étude, figurent la construction d’un nouveau dépôt pétrolier, d’un parking silo de 800 ou 1.000 places face au Terminal 1, l’agrandissement de la salle d’embarquement "Non Schengen" du Terminal 2 et les premières réflexions sur un Terminal 3…
