L'aéroport londonien de Gatwick prévoit la suppression d'un quart de ses effectifs totaux, en raison d'un trafic aérien durablement plombé par la pandémie.
Gatwick, deuxième aéroport le plus important de la capitale britannique derrière Heathrow, annonce devoir supprimer 600 emplois. Pour la plateforme située au sud de Londres, cette décision correspond à une réduction de ses coûts, compte tenu de l'impact du Covid-19 sur le trafic aérien.
En août, l'un des mois habituellement les plus chargés avec les vacances estivales, le nombre de passagers transportés est inférieur de 80 % au niveau de l'été dernier.
Seul le terminal nord en exploitation
L'aéroport ne tourne donc qu'à 20 % de ses capacités si bien qu'il n'exploite actuellement que le terminal nord et compte encore 75 % de ses effectifs en chômage partiel.
Il avait souffert notamment de la décision de la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic d'arrêter ses activités dans l'aéroport par mesure d'économie.
"Gatwick va rebondir après la pandémie et va sortir plus fort de la restructuration que nous proposons", espère Stewart Wingate, directeur général de l'aéroport.
"Nous sommes en discussions avec le gouvernement pour voir quelle aide spécifique au secteur peut être mise en place, tout comme des mécanismes qui permettront aux passagers d'y voir plus clair sur les voyages à l'étranger", ajoute-t-il.
Le secteur aérien a en particulier accusé le coup avec la quarantaine imposée par les pouvoirs publics aux voyageurs en provenance de destinations comme l'Espagne puis la France.
Heathrow défend en particulier la mise en place de tests dans les aéroports pour rassurer les voyageurs et en finir avec les quarantaines.
Face à cette déprime du transport aérien, Heathrow a d'ailleurs annoncé des économies d'au moins 300 millions de livres et des annulations ou des pauses dans des projets pour plus de 650 millions de livres.
L'aéroport, qui emploie directement 7.000 salariés, a déjà lancé un plan de départs volontaires, sans le chiffrer, et a réduit d'un tiers son personnel d'encadrement.
En août, l'un des mois habituellement les plus chargés avec les vacances estivales, le nombre de passagers transportés est inférieur de 80 % au niveau de l'été dernier.
Seul le terminal nord en exploitation
L'aéroport ne tourne donc qu'à 20 % de ses capacités si bien qu'il n'exploite actuellement que le terminal nord et compte encore 75 % de ses effectifs en chômage partiel.
Il avait souffert notamment de la décision de la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic d'arrêter ses activités dans l'aéroport par mesure d'économie.
"Gatwick va rebondir après la pandémie et va sortir plus fort de la restructuration que nous proposons", espère Stewart Wingate, directeur général de l'aéroport.
"Nous sommes en discussions avec le gouvernement pour voir quelle aide spécifique au secteur peut être mise en place, tout comme des mécanismes qui permettront aux passagers d'y voir plus clair sur les voyages à l'étranger", ajoute-t-il.
Le secteur aérien a en particulier accusé le coup avec la quarantaine imposée par les pouvoirs publics aux voyageurs en provenance de destinations comme l'Espagne puis la France.
Heathrow défend en particulier la mise en place de tests dans les aéroports pour rassurer les voyageurs et en finir avec les quarantaines.
Face à cette déprime du transport aérien, Heathrow a d'ailleurs annoncé des économies d'au moins 300 millions de livres et des annulations ou des pauses dans des projets pour plus de 650 millions de livres.
L'aéroport, qui emploie directement 7.000 salariés, a déjà lancé un plan de départs volontaires, sans le chiffrer, et a réduit d'un tiers son personnel d'encadrement.