La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam) a déploré mardi 5 novembre la hausse à venir de la TVA sur les transports qui va, selon elle, "frapper de plein fouet les compagnies aériennes françaises" qui peinent déjà à être rentables. "Dès le 1er janvier 2014, la nouvelle hausse de la TVA de 7 % à 10 % sur les transports va impacter une fois de plus les compagnies françaises déjà fragilisées. Elle devrait se traduire par une augmentation des prix des billets et, donc, par une perte de parts de marché", indique la Fnam. La fédération souligne que ce relèvement intervient deux ans après une première augmentation qui avait fait passer cette même taxe de 5,5 % à 7 %. "Les vols intérieurs sur le territoire national constituent une part significative de l'activité totale des compagnies aériennes françaises, dont la santé économique est fragile", explique Alain Battisti, président de la Fnam, principale organisation professionnelle du secteur aérien. "Le choix est simple", selon lui, "soit cette hausse est directement répercutée sur tout ou partie des tarifs proposés par les opérateurs français, avec une traduction immédiate en termes de pertes de marchés, soit elle est prise en compte sur la marge opérationnelle, avec une dégradation du compte de résultat". Or, rappelle-t-il, à l'instar d'Air France, la plupart des compagnies françaises enregistrent une perte d'exploitation.
Selon la Fnam, les compagnies étrangères ne seront pas confrontées à ce choix, la part de leur activité sur le champ domestique en France étant plus modeste. Elle ajoute que celles dont la domiciliation fiscale est hors de l'Hexagone, pourraient ne pas s'acquitter de la TVA. "Les dix dernières années ont été marquées par une intensification de la concurrence, une baisse significative des prix des billets au bénéfice des consommateurs et une augmentation des charges", rappelle enfin la fédération. Le relèvement de la TVA, de 7 à 10 % au 1er janvier 2014, doit permettre de financer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), qui doit soutenir les entreprises et qui correspond à l'équivalent de 4 % de la masse salariale reversée aux entreprises.
Au travers de huit groupements professionnels, la Fnam représente plus de 370 entreprises et fédère neuf métiers : le transport de passagers et l'aviation d'affaires, le taxi aérien, le transport par hélicoptères, le transport de fret, la maintenance aéronautique, les services aéroportuaires, le travail aérien et les écoles de formation.
Selon la Fnam, les compagnies étrangères ne seront pas confrontées à ce choix, la part de leur activité sur le champ domestique en France étant plus modeste. Elle ajoute que celles dont la domiciliation fiscale est hors de l'Hexagone, pourraient ne pas s'acquitter de la TVA. "Les dix dernières années ont été marquées par une intensification de la concurrence, une baisse significative des prix des billets au bénéfice des consommateurs et une augmentation des charges", rappelle enfin la fédération. Le relèvement de la TVA, de 7 à 10 % au 1er janvier 2014, doit permettre de financer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), qui doit soutenir les entreprises et qui correspond à l'équivalent de 4 % de la masse salariale reversée aux entreprises.
Au travers de huit groupements professionnels, la Fnam représente plus de 370 entreprises et fédère neuf métiers : le transport de passagers et l'aviation d'affaires, le taxi aérien, le transport par hélicoptères, le transport de fret, la maintenance aéronautique, les services aéroportuaires, le travail aérien et les écoles de formation.