La grève lancée le 24 juin par un syndicat minoritaire de contrôleurs aériens est terminée. L'Unsa-ICNA a appelé mercredi 25 juin au soir à la reprise du travail, sans avoir obtenu les moyens supplémentaires qu'il réclamait pour la navigation aérienne. Vols annulés, retards, des centaines de passagers bloqués à Orly : le mouvement aura tout de même perturbé pendant deux jours une partie du ciel aérien français.
L'Unsa-ICNA (22,4% des voix aux élections professionnelles) avait déposé un préavis de mardi à dimanche mais la grève, suivie au premier jour par 9,46 % des contrôleurs aériens, a semblé rapidement s'effriter. À l'issue de plusieurs heures de réunion au secrétariat d'État aux Transports, l'Unsa-ICNA, troisième syndicat chez les aiguilleurs du ciel (22,4 % des voix aux élections professionnelles), y a mis fin. "La gravité et l'urgence de la situation ont été exprimées", Frédéric Cuvillier "reconnaît l'importance du besoin d'investissement" pour la navigation aérienne, écrit le syndicat dans un communiqué commun avec l'Unsa-Iessa (ingénieurs électroniciens).
Malgré cette "avancée", le taux de la redevance route, acquittée par les compagnies aériennes pour financer les investissements dans le contrôle aérien, reste "encore insuffisant", soulignent-ils. Les deux syndicats disent avoir "accompli leur devoir".
L'Unsa-ICNA réclamait une révision à la hausse des moyens prévus pour la navigation aérienne dans le "plan de performance" pour 2015-2019 que la France doit présenter d'ici au 30 juin à Bruxelles.
Sylvie Husson
L'Unsa-ICNA (22,4% des voix aux élections professionnelles) avait déposé un préavis de mardi à dimanche mais la grève, suivie au premier jour par 9,46 % des contrôleurs aériens, a semblé rapidement s'effriter. À l'issue de plusieurs heures de réunion au secrétariat d'État aux Transports, l'Unsa-ICNA, troisième syndicat chez les aiguilleurs du ciel (22,4 % des voix aux élections professionnelles), y a mis fin. "La gravité et l'urgence de la situation ont été exprimées", Frédéric Cuvillier "reconnaît l'importance du besoin d'investissement" pour la navigation aérienne, écrit le syndicat dans un communiqué commun avec l'Unsa-Iessa (ingénieurs électroniciens).
Malgré cette "avancée", le taux de la redevance route, acquittée par les compagnies aériennes pour financer les investissements dans le contrôle aérien, reste "encore insuffisant", soulignent-ils. Les deux syndicats disent avoir "accompli leur devoir".
L'Unsa-ICNA réclamait une révision à la hausse des moyens prévus pour la navigation aérienne dans le "plan de performance" pour 2015-2019 que la France doit présenter d'ici au 30 juin à Bruxelles.
Sylvie Husson