Le transport aérien français a demandé à l'État une poursuite des aides et un étalement des échéances pour continuer à affronter une "descente aux enfers" qui s'éternise.
L'aérien "est aujourd'hui l'un des rares secteurs [...] qui n'a pas réellement démarré" après la crise, a constaté le président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), Alain Battisti.
Le secteur a retrouvé en août 57 % de son niveau de passagers du même mois de 2019, avant la pandémie, mais ce ratio est retombé à moins de 52 % en septembre, a remarqué Alain Battisti. Depuis le début de l'année, "on est globalement à 35 % seulement de ce qu'on faisait en 2019", a-t-il développé, évoquant une "descente aux enfers" et une grande incertitude à court terme pour une activité vulnérable à de possibles nouvelles vagues, et qui doit aussi affronter la hausse des cours du pétrole.
"Nous demandons la poursuite des dispositifs d'aide", dans le contexte de la fin du "quoi qu'il en coûte" annoncé par le gouvernement, a résumé Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair International.
La Fnam, qui revendique 370 entreprises adhérentes représentant 100.000 emplois, souhaite notamment une "prolongation du dispositif d'activité partielle" et un relèvement du plafond pour la prise en charge des coûts fixes, à 50 millions d'euros contre 10 millions actuellement, ce dernier montant étant "insuffisant" dans le cas des compagnies, a fait valoir Pascal de Izaguirre.
Hausses "excessives"
Le secteur voudrait aussi être éligible à un futur dispositif destiné à aider les entreprises qui ont subi une fermeture administrative. Les compagnies aériennes ont été "exposées à une limitation étatique de l'activité, qui est une quasi-fermeture", a argumenté le dirigeant.
Il a également plaidé pour un "rééchelonnement" du remboursement des aides, en particulier les prêts garantis par l'État (PGE) mais aussi des cotisations sociales, à 2023 ou 2024, car "il faut que l'on reconstitue notre trésorerie. Nous en sommes loin après avoir été saignés à blanc".
Enfin, la Fnam a protesté contre les hausses "excessives" de taxes d'aéroport ou de redevances de navigation aérienne qui se profilent pour 2022, "insupportables économiquement pour nous", selon Pascal de Izaguirre.
L'État "a beaucoup œuvré" pour aider le secteur aérien à survivre, ce serait "dommage de le sacrifier par une politique peut-être trop peu ambitieuse alors même que le besoin demeure", a souligné Alain Battisti.
Le secteur a retrouvé en août 57 % de son niveau de passagers du même mois de 2019, avant la pandémie, mais ce ratio est retombé à moins de 52 % en septembre, a remarqué Alain Battisti. Depuis le début de l'année, "on est globalement à 35 % seulement de ce qu'on faisait en 2019", a-t-il développé, évoquant une "descente aux enfers" et une grande incertitude à court terme pour une activité vulnérable à de possibles nouvelles vagues, et qui doit aussi affronter la hausse des cours du pétrole.
"Nous demandons la poursuite des dispositifs d'aide", dans le contexte de la fin du "quoi qu'il en coûte" annoncé par le gouvernement, a résumé Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair International.
La Fnam, qui revendique 370 entreprises adhérentes représentant 100.000 emplois, souhaite notamment une "prolongation du dispositif d'activité partielle" et un relèvement du plafond pour la prise en charge des coûts fixes, à 50 millions d'euros contre 10 millions actuellement, ce dernier montant étant "insuffisant" dans le cas des compagnies, a fait valoir Pascal de Izaguirre.
Hausses "excessives"
Le secteur voudrait aussi être éligible à un futur dispositif destiné à aider les entreprises qui ont subi une fermeture administrative. Les compagnies aériennes ont été "exposées à une limitation étatique de l'activité, qui est une quasi-fermeture", a argumenté le dirigeant.
Il a également plaidé pour un "rééchelonnement" du remboursement des aides, en particulier les prêts garantis par l'État (PGE) mais aussi des cotisations sociales, à 2023 ou 2024, car "il faut que l'on reconstitue notre trésorerie. Nous en sommes loin après avoir été saignés à blanc".
Enfin, la Fnam a protesté contre les hausses "excessives" de taxes d'aéroport ou de redevances de navigation aérienne qui se profilent pour 2022, "insupportables économiquement pour nous", selon Pascal de Izaguirre.
L'État "a beaucoup œuvré" pour aider le secteur aérien à survivre, ce serait "dommage de le sacrifier par une politique peut-être trop peu ambitieuse alors même que le besoin demeure", a souligné Alain Battisti.