Les salariés en charge du fret de British Airways ont entamé à Noël un mouvement social de neuf jours suite à un désaccord sur les salaires et les conditions de travail avec la direction du groupe.
850 employés de la division cargo de British Airways sont en grève depuis le 25 décembre. Ils protestent contre leurs conditions de rémunération. Leur action doit durer neuf jours, afin de retarder l'acheminement de produits de première nécessité et de denrées périssables au Royaume-Uni, à quelques jours de la sortie effective de l'Union européenne, à l'heure où le chaos règne aux alentours du port de Douvres.
Le syndicat Unite affirme que ses membres, essentiellement basés à l'aéroport londonien d'Heathrow, protestent contre des "coupes sombres" dans leur rémunération, de 5.000 à 11.000 livres par an comparé à avant la pandémie, et des conditions de travail détériorées. Or la compagnie aérienne britannique, filiale du groupe IAG, affirme de son côté qu'aucun employé n'aurait à subir de baisse de salaire de plus de 10 % et qu'il n'y a pas de licenciement sec prévu, malgré les 13.000 suppressions de postes annoncées en tout chez le transporteur.
Unite dit être parvenu à des accords avec les autres branches de British mais pas avec celle de fret aérien. IAG, qui traverse comme le reste du secteur aérien une crise historique, a essuyé une perte nette de 1,76 milliard d'euros au troisième trimestre.
Lufthansa prend le relais
Le mouvement des salariés de la compagnie a démarré alors que des milliers de camions routiers étaient coincés dans le Kent, au sud-ouest de l'Angleterre, à cause de la fermeture de la frontière par de nombreux pays dont la France, effrayés par une nouvelle souche de coronavirus. Les supermarchés britanniques tentent de contourner l'engorgement de Douvres en se tournant vers le fret aérien pour se fournir en produits frais et éviter de potentielles pénuries à l'orée de la sortie effective de l'Union européenne par le Royaume-Uni.
Lufthansa a ainsi affrété un avion cargo spécial de 80 tonnes de fruits et légumes vers le Royaume-Uni. La compagnie allemande envisage d’autres vols spéciaux dans les prochains jours.
Le syndicat Unite affirme que ses membres, essentiellement basés à l'aéroport londonien d'Heathrow, protestent contre des "coupes sombres" dans leur rémunération, de 5.000 à 11.000 livres par an comparé à avant la pandémie, et des conditions de travail détériorées. Or la compagnie aérienne britannique, filiale du groupe IAG, affirme de son côté qu'aucun employé n'aurait à subir de baisse de salaire de plus de 10 % et qu'il n'y a pas de licenciement sec prévu, malgré les 13.000 suppressions de postes annoncées en tout chez le transporteur.
Unite dit être parvenu à des accords avec les autres branches de British mais pas avec celle de fret aérien. IAG, qui traverse comme le reste du secteur aérien une crise historique, a essuyé une perte nette de 1,76 milliard d'euros au troisième trimestre.
Lufthansa prend le relais
Le mouvement des salariés de la compagnie a démarré alors que des milliers de camions routiers étaient coincés dans le Kent, au sud-ouest de l'Angleterre, à cause de la fermeture de la frontière par de nombreux pays dont la France, effrayés par une nouvelle souche de coronavirus. Les supermarchés britanniques tentent de contourner l'engorgement de Douvres en se tournant vers le fret aérien pour se fournir en produits frais et éviter de potentielles pénuries à l'orée de la sortie effective de l'Union européenne par le Royaume-Uni.
Lufthansa a ainsi affrété un avion cargo spécial de 80 tonnes de fruits et légumes vers le Royaume-Uni. La compagnie allemande envisage d’autres vols spéciaux dans les prochains jours.