Le trafic aérien mondial de passagers a vu sa progression ralentir en 2019, selon l'Iata, qui constate par ailleurs des "ajustements significatifs" de l'offre des compagnies aériennes en février face à la crise du coronavirus.
Selon l'association internationale du transport aérien (Iata), le trafic de passagers a progressé de 4,2 % l'an dernier mais sa croissance a ralenti par rapport à l'année précédente (7,3 %). Elle observe que 2019 est aussi la première année depuis la crise financière de 2009 où la demande est inférieure à la tendance à long terme (+ 5,5 %).
La Chine toujours locomotive
"La faiblesse de l'activité commerciale mondiale et les tensions géopolitiques" expliquent notamment cette décélération, selon l'Iata. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis a ainsi affecté le trafic de la région Asie-Pacifique avec une croissance de 4,5 % contre 8,5 % en 2018.
Sur les liaisons intérieures, la Chine est le pays où la croissance était la plus forte (+ 7,8 %), devant la Russie (+ 6,7 %), l'Inde (+ 5,1 %) et les États-Unis (4,5 %). Il s'agit cependant de son augmentation la plus faible depuis 2009.
Surtout, même si la Chine et les États-Unis ont trouvé un début d'accord, son éventuel effet positif "sera vraisemblablement contrarié par l'impact du coronavirus", souligne l'Iata. "Il n'y a pour l'instant pas de recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour restreindre les déplacements ou le commerce", a déclaré le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac.
"Mais il est clair qu'il y a une chute de la demande sur les routes associées à la Chine et les compagnies y répondent par une baisse de leurs capacités", a-t-il ajouté, évoquant "des ajustements significatifs des programmes de vols pour février".
La Chine toujours locomotive
"La faiblesse de l'activité commerciale mondiale et les tensions géopolitiques" expliquent notamment cette décélération, selon l'Iata. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis a ainsi affecté le trafic de la région Asie-Pacifique avec une croissance de 4,5 % contre 8,5 % en 2018.
Sur les liaisons intérieures, la Chine est le pays où la croissance était la plus forte (+ 7,8 %), devant la Russie (+ 6,7 %), l'Inde (+ 5,1 %) et les États-Unis (4,5 %). Il s'agit cependant de son augmentation la plus faible depuis 2009.
Surtout, même si la Chine et les États-Unis ont trouvé un début d'accord, son éventuel effet positif "sera vraisemblablement contrarié par l'impact du coronavirus", souligne l'Iata. "Il n'y a pour l'instant pas de recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour restreindre les déplacements ou le commerce", a déclaré le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac.
"Mais il est clair qu'il y a une chute de la demande sur les routes associées à la Chine et les compagnies y répondent par une baisse de leurs capacités", a-t-il ajouté, évoquant "des ajustements significatifs des programmes de vols pour février".