La compagnie aérienne nippone Japan Airlines compte emprunter environ 300 milliards de yens (2,3 milliards d'euros) via des prêts bancaires et l'émission d'obligations pour faire face à l’impact durable de la crise sanitaire.
Japan Airlines (JAL) souhaite "renforcer sa base financière" face aux conséquences prolongées de la pandémie de coronavirus sur son activité. La deuxième compagnie aérienne du pays compte ainsi emprunter environ 300 milliards de yens (2,3 milliards d'euros).
Ces emprunts seront réalisés "par le biais d'un financement hybride non dilutif, tels que des prêts subordonnés et l'émission d'obligations subordonnées", c'est-à-dire des emprunts garantis par des actifs du groupe, a précisé la compagnie.
Selon des médias locaux, JAL prévoit notamment de contracter des prêts auprès des trois plus grandes banques japonaises et de la Banque de développement du Japon (DBJ), une institution financière parapublique.
Comme sa compatriote et grande rivale ANA Holdings, JAL a subi une nouvelle perte nette sur le trimestre avril-juin 2021, due à la chute du transport de passagers à l'international, alors que le Japon reste toujours largement fermé aux visiteurs étrangers.
Manque de visibilité
La perte nette du groupe a atteint 57,9 milliards de yens (quelque 446 millions d'euros) sur le premier trimestre de son exercice 2021/2022, selon des chiffres publiés début août.
La compagnie n'a toujours pas formulé de prévisions annuelles. "À l'heure actuelle, il est difficile de prédire raisonnablement la reprise de la demande du trafic passagers", tant à l'international que pour les vols intérieurs, avait-elle justifié.
En novembre 2020, JAL avait réalisé une augmentation de capital de 168 milliards de yens (1,3 milliard d'euros) pour affronter la crise.
Le titre du groupe a cédé 1,61 % à 2.432 yens le 9 septembre à la clôture de la Bourse, et celui d'ANA Holdings a lâché 1,83 %, soit bien au-delà de la chute enregistrée par l'indice Nikkei (- 0,57 %).
Ces emprunts seront réalisés "par le biais d'un financement hybride non dilutif, tels que des prêts subordonnés et l'émission d'obligations subordonnées", c'est-à-dire des emprunts garantis par des actifs du groupe, a précisé la compagnie.
Selon des médias locaux, JAL prévoit notamment de contracter des prêts auprès des trois plus grandes banques japonaises et de la Banque de développement du Japon (DBJ), une institution financière parapublique.
Comme sa compatriote et grande rivale ANA Holdings, JAL a subi une nouvelle perte nette sur le trimestre avril-juin 2021, due à la chute du transport de passagers à l'international, alors que le Japon reste toujours largement fermé aux visiteurs étrangers.
Manque de visibilité
La perte nette du groupe a atteint 57,9 milliards de yens (quelque 446 millions d'euros) sur le premier trimestre de son exercice 2021/2022, selon des chiffres publiés début août.
La compagnie n'a toujours pas formulé de prévisions annuelles. "À l'heure actuelle, il est difficile de prédire raisonnablement la reprise de la demande du trafic passagers", tant à l'international que pour les vols intérieurs, avait-elle justifié.
En novembre 2020, JAL avait réalisé une augmentation de capital de 168 milliards de yens (1,3 milliard d'euros) pour affronter la crise.
Le titre du groupe a cédé 1,61 % à 2.432 yens le 9 septembre à la clôture de la Bourse, et celui d'ANA Holdings a lâché 1,83 %, soit bien au-delà de la chute enregistrée par l'indice Nikkei (- 0,57 %).