La compagnie aérienne japonaise Japan Airlines, qui souffre toujours de la pandémie de Covid-19, a livré ses premières prévisions de résultats pour son exercice 2021-2022. Elle s’attend notamment à une perte nette annuelle de 1,1 milliard d'euros.
Bien que très lourde, la perte de 146 milliards de yens (1,1 milliard d’euros) prévue par Japan Airlines (JAL) pour son exercice en cours devrait être plus limitée que celle que la compagnie avait subie en 2020-2021 (287 milliards de yens, soit 2,2 milliards d'euros à l'époque). Il s'agissait de sa pire performance annuelle depuis sa faillite en 2010.
JAL s'attend aussi à une perte opérationnelle (Ebit) de 198 milliards de yens pour l'exercice en cours, une perte là aussi divisée par deux par rapport à 2020-2021, selon l’entreprise. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires annuel de 766 milliards de yens (5,8 milliards d'euros), soit une augmentation de 59,2 % sur un an, mais toujours très en deçà de ses niveaux d'avant-pandémie.
Bien que la crise sanitaire ait été moins sévère au Japon que dans de nombreux autres pays du monde et que les niveaux d'infections y ont considérablement chuté ces dernières semaines, le secteur aérien du pays continue de souffrir énormément. L'état d'urgence, durant lequel la population était notamment appelée à éviter les déplacements non essentiels, n'a été levé que fin septembre 2021 dans l'archipel.
Pas de retour des touristes étrangers
Mais le Japon n'a toujours pas autorisé le retour des touristes en provenance de l'étranger, et les autres voyageurs doivent actuellement effectuer une quarantaine d'au moins dix jours à leur arrivée, même s'ils sont totalement vaccinés contre le Covid-19.
Le gouvernement envisage toutefois de réduire prochainement cette quarantaine à trois jours, tout en excluant toujours un retour des touristes étrangers pour le moment, selon des informations mardi du quotidien économique Nikkei.
Sur son deuxième trimestre (juillet-septembre), JAL a accusé une perte nette de 47 milliards de yens (356 millions d'euros), un peu plus réduite qu'au trimestre précédent et en amélioration également sur un an. Le groupe a subi une perte d'exploitation (Ebit) de 69,1 milliards de yens, tandis que ses ventes trimestrielles ont progressé de 33,1 % sur un an pour s'établir à 157,6 milliards de yens (1,2 milliard d'euros).
Le 29 octobre, la première compagnie aérienne nippone, ANA Holdings avait de son côté enterré son espoir de revenir dans le vert dès 2021-2022. Le groupe anticipe désormais une perte nette annuelle de 100 milliards de yens (plus de 750 millions d'euros).
JAL s'attend aussi à une perte opérationnelle (Ebit) de 198 milliards de yens pour l'exercice en cours, une perte là aussi divisée par deux par rapport à 2020-2021, selon l’entreprise. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires annuel de 766 milliards de yens (5,8 milliards d'euros), soit une augmentation de 59,2 % sur un an, mais toujours très en deçà de ses niveaux d'avant-pandémie.
Bien que la crise sanitaire ait été moins sévère au Japon que dans de nombreux autres pays du monde et que les niveaux d'infections y ont considérablement chuté ces dernières semaines, le secteur aérien du pays continue de souffrir énormément. L'état d'urgence, durant lequel la population était notamment appelée à éviter les déplacements non essentiels, n'a été levé que fin septembre 2021 dans l'archipel.
Pas de retour des touristes étrangers
Mais le Japon n'a toujours pas autorisé le retour des touristes en provenance de l'étranger, et les autres voyageurs doivent actuellement effectuer une quarantaine d'au moins dix jours à leur arrivée, même s'ils sont totalement vaccinés contre le Covid-19.
Le gouvernement envisage toutefois de réduire prochainement cette quarantaine à trois jours, tout en excluant toujours un retour des touristes étrangers pour le moment, selon des informations mardi du quotidien économique Nikkei.
Sur son deuxième trimestre (juillet-septembre), JAL a accusé une perte nette de 47 milliards de yens (356 millions d'euros), un peu plus réduite qu'au trimestre précédent et en amélioration également sur un an. Le groupe a subi une perte d'exploitation (Ebit) de 69,1 milliards de yens, tandis que ses ventes trimestrielles ont progressé de 33,1 % sur un an pour s'établir à 157,6 milliards de yens (1,2 milliard d'euros).
Le 29 octobre, la première compagnie aérienne nippone, ANA Holdings avait de son côté enterré son espoir de revenir dans le vert dès 2021-2022. Le groupe anticipe désormais une perte nette annuelle de 100 milliards de yens (plus de 750 millions d'euros).
