Le Venezuela est en train de se couper du monde après le départ de la plupart des compagnies aériennes internationales, a prévenu le 3 octobre Peter Cerda, vice-président pour le continent américain de l'Association internationale du transport aérien (Iata).
"La situation est difficile, la plupart des compagnies qui sont membres de la Iata sont déjà parties. Nous avons six ou sept lignes aériennes avec des fréquences très réduites, au minimum", a-t-il déclaré. "Le Venezuela est en train de se couper du monde, surtout par la voie aérienne, et on ne voit pas de solution à court terme", a ajouté Peter Cerda.
Le contrôle des changes exercé par l'État vénézuélien rend impossible pour les compagnies aériennes la conversion en dollars de leurs gains dans la monnaie locale, ainsi que le transfert de ces sommes vers leur siège. Le montant total que ces entreprises n'ont pas pu rapatrier dans leur pays d'origine s'élève à 3,8 milliards de dollars, selon les derniers chiffres de la Iata.
Entre 2014 et 2015, sont notamment parties Air Canada, Aeroméxico, Alitalia et Gol (Brésil). Depuis 2016 ont suivi les Américaines Dynamic, United et Delta, l'Allemande Lufthansa, puis Avianca. Résultat, Caracas est de plus en plus isolé. En 2013, on comptait 57.000 sièges disponibles, au départ et à l'arrivée. Désormais, il n'y en a plus que 19.000, à des prix toujours plus élevés. Parmi les compagnies toujours présentes, certaines ont réduit leurs fréquences, comme American Airlines ou Air France.
"La situation est difficile, la plupart des compagnies qui sont membres de la Iata sont déjà parties. Nous avons six ou sept lignes aériennes avec des fréquences très réduites, au minimum", a-t-il déclaré. "Le Venezuela est en train de se couper du monde, surtout par la voie aérienne, et on ne voit pas de solution à court terme", a ajouté Peter Cerda.
Le contrôle des changes exercé par l'État vénézuélien rend impossible pour les compagnies aériennes la conversion en dollars de leurs gains dans la monnaie locale, ainsi que le transfert de ces sommes vers leur siège. Le montant total que ces entreprises n'ont pas pu rapatrier dans leur pays d'origine s'élève à 3,8 milliards de dollars, selon les derniers chiffres de la Iata.
Entre 2014 et 2015, sont notamment parties Air Canada, Aeroméxico, Alitalia et Gol (Brésil). Depuis 2016 ont suivi les Américaines Dynamic, United et Delta, l'Allemande Lufthansa, puis Avianca. Résultat, Caracas est de plus en plus isolé. En 2013, on comptait 57.000 sièges disponibles, au départ et à l'arrivée. Désormais, il n'y en a plus que 19.000, à des prix toujours plus élevés. Parmi les compagnies toujours présentes, certaines ont réduit leurs fréquences, comme American Airlines ou Air France.