La maison mère de British Airways subit les conséquences de la diminution de l'activité et n'espère pas atteindre l'équilibre avant longtemps.
IAG, a publié le 22 octobre un chiffre d'affaires en chute de 83 % au troisième trimestre et une lourde perte opérationnelle avant éléments exceptionnels de 1,3 milliard d'euros. L'an dernier, il avait enregistré un confortable bénéfice opérationnel de 1,4 milliard d'euros avant exceptionnels sur la période. La maison mère de British Airways prévient qu'en raison de nouvelles restrictions de déplacements face à la deuxième vague de Covid-19, elle ne prévoit une capacité de vols que de 30 % au maximum au quatrième trimestre comparé à son niveau de 2019 et ne s'attend plus à atteindre l'équilibre en termes de flux de trésorerie sur cette période.
"Les récentes réservations ne se sont pas déroulées comme prévu en raison des mesures supplémentaires de distanciation mises en place par plusieurs gouvernements européens", explique IAG. "Parallèlement, les initiatives pour remplacer les périodes de quarantaine et raviver la confiance des clients, comme les tests avant le départ et les couloirs sanitaires, n'ont pas été adoptées par les gouvernements aussi vite qu'espéré", ajoute-t-il.
Une lutte pour survivre
"On a pu croire brièvement que le pire était passé " mais "le virus est revenu et les gouvernements ont recommencé à imposer des mesures draconiennes", déplore William Ryder, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Mi-septembre lors d'une audition à la Chambre des Communes, l'ex-patron de British Airways Alex Cruz (qui a démissionné avec effet immédiat mi-octobre), avait défendu les dizaines de milliers de licenciements décidés dans la compagnie, faisant valoir que la Covid-19 avait "dévasté" l'entreprise et le secteur avec 13.000 départs annoncés. Les résultats détaillés du troisième trimestre seront publiés le 30 octobre comme initialement prévu, précise le groupe.
"Les récentes réservations ne se sont pas déroulées comme prévu en raison des mesures supplémentaires de distanciation mises en place par plusieurs gouvernements européens", explique IAG. "Parallèlement, les initiatives pour remplacer les périodes de quarantaine et raviver la confiance des clients, comme les tests avant le départ et les couloirs sanitaires, n'ont pas été adoptées par les gouvernements aussi vite qu'espéré", ajoute-t-il.
Une lutte pour survivre
"On a pu croire brièvement que le pire était passé " mais "le virus est revenu et les gouvernements ont recommencé à imposer des mesures draconiennes", déplore William Ryder, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Mi-septembre lors d'une audition à la Chambre des Communes, l'ex-patron de British Airways Alex Cruz (qui a démissionné avec effet immédiat mi-octobre), avait défendu les dizaines de milliers de licenciements décidés dans la compagnie, faisant valoir que la Covid-19 avait "dévasté" l'entreprise et le secteur avec 13.000 départs annoncés. Les résultats détaillés du troisième trimestre seront publiés le 30 octobre comme initialement prévu, précise le groupe.
