Le groupe de transport aérien britannique IAG est resté largement dans le rouge au premier trimestre, notamment à cause de la vague Omicron, mais anticipe un retour aux bénéfices à partir du deuxième trimestre grâce à la levée des restrictions sanitaires.
La maison mère des compagnies British Airways, Iberia et Aer Lingus a enregistré une perte nette après impôts de 787 millions d'euros, réduite par rapport à celle de 1,1 milliard subie au premier trimestre 2021 quand plusieurs pays étaient encore en confinement face au Covid-19.
Le chiffre d'affaires a quant à lui plus que triplé sur les trois premiers mois de cette année à 3,4 milliards d'euros, a indiqué le groupe. IAG fait valoir que sa performance du premier trimestre a pâti d'un "impact à court terme négatif de la vague" de variant Omicron de la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné le retour de restrictions aux déplacements internationaux.
Il attribue aussi la perte trimestrielle aux coûts nécessaires pour augmenter sa capacité de transport, à présent que les réservations s'accélèrent et que les restrictions aux voyages ont été levées pour l'essentiel dans de nombreux pays.
"La demande reprend fortement, comme nous l'avions prévu. Nous anticipons un retour à la rentabilité à partir du deuxième trimestre et pour l'ensemble de l'année", a commenté le directeur général Luis Gallego.
La demande est tirée par le tourisme essentiellement, tandis que les voyages d'affaires sont à leur plus haut niveau depuis le début de la pandémie. La capacité de transport du groupe au premier trimestre se situait à 65 % des niveaux pré-pandémie de 2019 et devrait monter en puissance à l'approche de la saison estivale. Pour l'ensemble de l'année 2022, IAG prévoit une capacité de transport équivalente à 80 % de celle de 2019.
Coûts de carburant quadruplés
"Il ne fait pas débat que IAG a été endommagé. Les pertes bien supérieures à 700 millions d'euros sont un rappel brutal de la longue route qui reste vers la reprise. (...) nous voyons toutefois les prémices du progrès avec des bénéfices attendus au prochain trimestre", a remarqué Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Avec la reprise du trafic post-pandémie, le groupe et notamment sa compagnie britannique British Airways ont dû annuler des centaines de vols par manque de personnel. Un problème qui a aussi touché des compagnies rivales comme Easyjet.
Parallèlement, les charges salariales d'IAG se sont envolées avec la fin des aides gouvernementales de soutien à l'emploi qui avaient été mises en place pendant la pandémie. Le groupe dit ne pas être touché par les répercussions de la guerre en Ukraine, mais ce conflit a accéléré l'envolée des prix du pétrole.
Les coûts de carburant du transporteur ont ainsi quadruplé sur un an, totalisant 918 millions d'euros au premier trimestre, avec un impact ressenti "essentiellement en mars" et "réduit par le programme de couverture du groupe" contre les variations de cours.
IAG avait par ailleurs annoncé en mars l'octroi à Air Europa d'un prêt de 100 millions d'euros pouvant être converti en prise de participation de 20 % dans la compagnie aérienne, avec laquelle il étudie depuis plusieurs mois un rapprochement.
Le chiffre d'affaires a quant à lui plus que triplé sur les trois premiers mois de cette année à 3,4 milliards d'euros, a indiqué le groupe. IAG fait valoir que sa performance du premier trimestre a pâti d'un "impact à court terme négatif de la vague" de variant Omicron de la pandémie de Covid-19, qui avait entraîné le retour de restrictions aux déplacements internationaux.
Il attribue aussi la perte trimestrielle aux coûts nécessaires pour augmenter sa capacité de transport, à présent que les réservations s'accélèrent et que les restrictions aux voyages ont été levées pour l'essentiel dans de nombreux pays.
"La demande reprend fortement, comme nous l'avions prévu. Nous anticipons un retour à la rentabilité à partir du deuxième trimestre et pour l'ensemble de l'année", a commenté le directeur général Luis Gallego.
La demande est tirée par le tourisme essentiellement, tandis que les voyages d'affaires sont à leur plus haut niveau depuis le début de la pandémie. La capacité de transport du groupe au premier trimestre se situait à 65 % des niveaux pré-pandémie de 2019 et devrait monter en puissance à l'approche de la saison estivale. Pour l'ensemble de l'année 2022, IAG prévoit une capacité de transport équivalente à 80 % de celle de 2019.
Coûts de carburant quadruplés
"Il ne fait pas débat que IAG a été endommagé. Les pertes bien supérieures à 700 millions d'euros sont un rappel brutal de la longue route qui reste vers la reprise. (...) nous voyons toutefois les prémices du progrès avec des bénéfices attendus au prochain trimestre", a remarqué Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Avec la reprise du trafic post-pandémie, le groupe et notamment sa compagnie britannique British Airways ont dû annuler des centaines de vols par manque de personnel. Un problème qui a aussi touché des compagnies rivales comme Easyjet.
Parallèlement, les charges salariales d'IAG se sont envolées avec la fin des aides gouvernementales de soutien à l'emploi qui avaient été mises en place pendant la pandémie. Le groupe dit ne pas être touché par les répercussions de la guerre en Ukraine, mais ce conflit a accéléré l'envolée des prix du pétrole.
Les coûts de carburant du transporteur ont ainsi quadruplé sur un an, totalisant 918 millions d'euros au premier trimestre, avec un impact ressenti "essentiellement en mars" et "réduit par le programme de couverture du groupe" contre les variations de cours.
IAG avait par ailleurs annoncé en mars l'octroi à Air Europa d'un prêt de 100 millions d'euros pouvant être converti en prise de participation de 20 % dans la compagnie aérienne, avec laquelle il étudie depuis plusieurs mois un rapprochement.