Le groupe aérien britannique IAG, maison mère des compagnies British Airways et Iberia, a renoué avec les bénéfices en 2022, porté par une forte reprise des voyages en avion après les restrictions pendant la pandémie.
Le bénéfice net d’IAG est ressorti à 431 millions d'euros l'an dernier, contre une perte de 2,9 milliards en 2021, a annoncé le groupe aérien. Le chiffre d'affaires a été multiplié par près de trois, à 23 milliards d'euros.
"2022 a été une année de forte reprise, tirée par une demande de loisirs soutenue et la réouverture des marchés" alors que les restrictions liées au Covid étaient levées, a indiqué Luis Gallego, directeur général d'IAG.
Le groupe dit continuer d'enregistrer de solides réservations cette année. IAG estime que son résultat continuera de progresser en 2023, malgré les incertitudes qui pèsent sur l'économie mondiale et l'inflation des coûts, notamment de carburants.
Les revenus par passager ont augmenté de 11 % l'an dernier comparé à 2019. Mais la capacité de transport de passagers n'était encore à la fin de l'année qu'à 87 % de celle de 2019.
"Nous transformons nos entreprises, avec l'intention de faire retrouver à IAG ses niveaux de bénéfices pré-Covid au cours des prochaines années", a assuré Luis Gallego.
Acquisitions
En attendant, aucun dividende n'est versé au titre de 2022 et l'action du groupe perdait 4,80 % à 157,50 pence le 24 février à la Bourse de Londres. Le titre était toutefois en progression de près de 30 % depuis le début de l'année.
"La dette héritée du Covid est très élevée", ce qui est de nature à effrayer les investisseurs, "en particulier s'il y a des signes que cette dette empêche IAG de faire les investissements nécessaires dans son entreprise", a commenté Russ Mould, analyste de AJ Bell.
Pourtant, IAG a annoncé le 23 février le rachat d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès de la société espagnole Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années pour renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine et faire de Madrid l'un des principaux hubs européens.
Le groupe, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus, avait déjà annoncé en août dernier la conversion en une part de 20 % d'Air Europa d'un prêt de 100 millions d'euros à Globalia.
Il acquiert donc désormais les 80 % restants pour 400 millions d'euros. La vente "est soumise aux approbations réglementaires et autres, ce qui pourrait prendre environ 18 mois", a précisé le groupe.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, qui a paralysé le trafic mondial pendant des mois. IAG avait accusé une énorme perte de 6,9 milliards d'euros en 2020.
"2022 a été une année de forte reprise, tirée par une demande de loisirs soutenue et la réouverture des marchés" alors que les restrictions liées au Covid étaient levées, a indiqué Luis Gallego, directeur général d'IAG.
Le groupe dit continuer d'enregistrer de solides réservations cette année. IAG estime que son résultat continuera de progresser en 2023, malgré les incertitudes qui pèsent sur l'économie mondiale et l'inflation des coûts, notamment de carburants.
Les revenus par passager ont augmenté de 11 % l'an dernier comparé à 2019. Mais la capacité de transport de passagers n'était encore à la fin de l'année qu'à 87 % de celle de 2019.
"Nous transformons nos entreprises, avec l'intention de faire retrouver à IAG ses niveaux de bénéfices pré-Covid au cours des prochaines années", a assuré Luis Gallego.
Acquisitions
En attendant, aucun dividende n'est versé au titre de 2022 et l'action du groupe perdait 4,80 % à 157,50 pence le 24 février à la Bourse de Londres. Le titre était toutefois en progression de près de 30 % depuis le début de l'année.
"La dette héritée du Covid est très élevée", ce qui est de nature à effrayer les investisseurs, "en particulier s'il y a des signes que cette dette empêche IAG de faire les investissements nécessaires dans son entreprise", a commenté Russ Mould, analyste de AJ Bell.
Pourtant, IAG a annoncé le 23 février le rachat d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès de la société espagnole Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années pour renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine et faire de Madrid l'un des principaux hubs européens.
Le groupe, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus, avait déjà annoncé en août dernier la conversion en une part de 20 % d'Air Europa d'un prêt de 100 millions d'euros à Globalia.
Il acquiert donc désormais les 80 % restants pour 400 millions d'euros. La vente "est soumise aux approbations réglementaires et autres, ce qui pourrait prendre environ 18 mois", a précisé le groupe.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, qui a paralysé le trafic mondial pendant des mois. IAG avait accusé une énorme perte de 6,9 milliards d'euros en 2020.