Le Groupe ADP est repassé dans le vert en 2022 après deux ans de pertes liées à la Covid-19, dégageant un bénéfice net de 516 millions d'euros, a annoncé le gestionnaire d'aéroports.
Grâce à la "reprise vigoureuse du trafic" aérien, tant sur ses plateformes desservant Paris que celles qu'il gère à l'étranger, ADP a retrouvé l'année dernière son chiffre d'affaires de 2019, avant la crise sanitaire, soit 4,7 milliards d'euros, a-t-il précisé. ADP, majoritairement détenu par l'État français, avait perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard en 2020, sous l'effet de la pandémie qui avait divisé cette année-là le trafic quasiment par trois.
Les résultats 2022 sont supérieurs aux attentes du marché : le consensus d'analystes compilé par Factset s'attendait à un bénéfice de 414 millions d'euros sur une activité de 4,53 milliards d'euros. "Tous les objectifs 2022 ont été atteints ou dépassés", s'est félicité le PDG du groupe, Augustin de Romanet, cité dans le communiqué.
Au vu de ce "résultat net solide", son entreprise a décidé de verser "un dividende par action de 3,13 euros, correspondant à un taux de distribution de 60 %" du bénéfice, a-t-il ajouté. ADP a aussi révisé en hausse certains objectifs de moyen terme, notamment un retour "dès 2023" à une rentabilité opérationnelle (Ebitda) au moins égale ou supérieure à celle de 2019, "c'est-à-dire avec un an d'avance par comparaison avec les précédentes prévisions".
Un trafic passagers plus élevé
Le groupe, qui gère au total 29 aéroports dans le monde, directement ou via des filiales, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya (Turquie) et Hyderabad (Inde), a retrouvé en 2022 80,9 % de ses passagers de 2019, un ratio qui était de 80,2 % sur ses deux grandes plateformes parisiennes, Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour 2023, le groupe a laissé entrevoir un trafic passagers plus élevé que 2019 pour l'ensemble de ses aéroports, évoquant une fourchette "entre 95 % et 105 %" des niveaux d'avant-crise. À Paris, il a fixé ses objectifs entre 87 % et 93 % des volumes de voyageurs de 2019.
Enfin, ADP s'est dit plus ambitieux pour réduire sa dette, creusée pendant la crise et qui atteignait encore 7,44 milliards d'euros fin 2022 contre 8 milliards un an plus tôt, tout en n'excluant pas de renouer avec les acquisitions. Alors que son endettement actuel représente 4,4 fois son excédent brut d'exploitation (Ebitda), il vise pour 2025, "tout en tenant compte d'une croissance ciblée à l'international", un ratio situé entre 3,5 et 4,5. Ce chiffre est scruté de près par les investisseurs car il traduit la capacité d'une entreprise à honorer ses créances.
Les résultats 2022 sont supérieurs aux attentes du marché : le consensus d'analystes compilé par Factset s'attendait à un bénéfice de 414 millions d'euros sur une activité de 4,53 milliards d'euros. "Tous les objectifs 2022 ont été atteints ou dépassés", s'est félicité le PDG du groupe, Augustin de Romanet, cité dans le communiqué.
Au vu de ce "résultat net solide", son entreprise a décidé de verser "un dividende par action de 3,13 euros, correspondant à un taux de distribution de 60 %" du bénéfice, a-t-il ajouté. ADP a aussi révisé en hausse certains objectifs de moyen terme, notamment un retour "dès 2023" à une rentabilité opérationnelle (Ebitda) au moins égale ou supérieure à celle de 2019, "c'est-à-dire avec un an d'avance par comparaison avec les précédentes prévisions".
Un trafic passagers plus élevé
Le groupe, qui gère au total 29 aéroports dans le monde, directement ou via des filiales, d'Almaty à Santiago du Chili en passant par Antalya (Turquie) et Hyderabad (Inde), a retrouvé en 2022 80,9 % de ses passagers de 2019, un ratio qui était de 80,2 % sur ses deux grandes plateformes parisiennes, Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour 2023, le groupe a laissé entrevoir un trafic passagers plus élevé que 2019 pour l'ensemble de ses aéroports, évoquant une fourchette "entre 95 % et 105 %" des niveaux d'avant-crise. À Paris, il a fixé ses objectifs entre 87 % et 93 % des volumes de voyageurs de 2019.
Enfin, ADP s'est dit plus ambitieux pour réduire sa dette, creusée pendant la crise et qui atteignait encore 7,44 milliards d'euros fin 2022 contre 8 milliards un an plus tôt, tout en n'excluant pas de renouer avec les acquisitions. Alors que son endettement actuel représente 4,4 fois son excédent brut d'exploitation (Ebitda), il vise pour 2025, "tout en tenant compte d'une croissance ciblée à l'international", un ratio situé entre 3,5 et 4,5. Ce chiffre est scruté de près par les investisseurs car il traduit la capacité d'une entreprise à honorer ses créances.
