La compagnie aérienne finlandaise Finnair va revoir ses perspectives pour 2022, en raison de l'impact sévère que pourrait avoir la fermeture de l'espace aérien russe après l'invasion de l'Ukraine.
Finnair a déclaré le 28 février que la fermeture de l'espace aérien russe "affecterait de façon notable le trafic entre l'Europe et l'Asie" dont le poids est important dans l'activité de la compagnie finlandaise.
L'Union européenne a annoncé la veille qu'elle allait fermer son espace aérien aux compagnies russes, en représailles à l'invasion de l'Ukraine par Moscou, une mesure également décidée par plusieurs pays européens ne faisant pas partie de l'Union européenne, et par le Canada.
Moscou a répliqué en commençant à interdire le survol de son territoire aux avions liés aux pays européens ayant annoncé de telles décisions ces derniers jours, comme le Royaume-Uni, la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Slovénie, la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque.
"Contourner l'espace aérien russe allonge considérablement les temps de vol vers l'Asie, et de ce fait le transport des passagers ou de fret n'est plus économiquement viable ou compétitif", a affirmé le patron de Finnair, Topi Manner. Il a également assuré "comprendre la décision de l'Union européenne" car "la crise en Ukraine touche tous les Européens".
À l'ouverture de la Bourse d'Helsinki, le titre a plongé de 18 %.
Modèle économique menacé
L'impact ira grandissant si la situation se prolonge, a précisé la compagnie qui revient ainsi sur ses prévisions pour le premier semestre 2022, annoncées lors de la présentation de ses résultats mi-février où elle tablait sur "une réouverture progressive" des voyages en Asie.
Détenue en majorité par l'État finlandais, Finnair avait vu l'an passé son trafic passagers encore reculer de 20 %, après un exercice 2020 déjà plombé par la pandémie.
Le groupe avait toutefois réussi à maintenir son chiffre d'affaires légèrement dans le vert (+ 1 %), à 838,4 millions d'euros, grâce à la progression du fret cargo.
Le modèle économique de Finnair repose sur les liaisons Europe-Asie via son "hub" d'Helsinki, un créneau particulièrement touché durant la pandémie.
Comme bon nombre de ses concurrents, Finnair a été contraint à d'importantes mesures d'économies, à un plan de recapitalisation et des emprunts d'urgence.
L'Union européenne a annoncé la veille qu'elle allait fermer son espace aérien aux compagnies russes, en représailles à l'invasion de l'Ukraine par Moscou, une mesure également décidée par plusieurs pays européens ne faisant pas partie de l'Union européenne, et par le Canada.
Moscou a répliqué en commençant à interdire le survol de son territoire aux avions liés aux pays européens ayant annoncé de telles décisions ces derniers jours, comme le Royaume-Uni, la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Slovénie, la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque.
"Contourner l'espace aérien russe allonge considérablement les temps de vol vers l'Asie, et de ce fait le transport des passagers ou de fret n'est plus économiquement viable ou compétitif", a affirmé le patron de Finnair, Topi Manner. Il a également assuré "comprendre la décision de l'Union européenne" car "la crise en Ukraine touche tous les Européens".
À l'ouverture de la Bourse d'Helsinki, le titre a plongé de 18 %.
Modèle économique menacé
L'impact ira grandissant si la situation se prolonge, a précisé la compagnie qui revient ainsi sur ses prévisions pour le premier semestre 2022, annoncées lors de la présentation de ses résultats mi-février où elle tablait sur "une réouverture progressive" des voyages en Asie.
Détenue en majorité par l'État finlandais, Finnair avait vu l'an passé son trafic passagers encore reculer de 20 %, après un exercice 2020 déjà plombé par la pandémie.
Le groupe avait toutefois réussi à maintenir son chiffre d'affaires légèrement dans le vert (+ 1 %), à 838,4 millions d'euros, grâce à la progression du fret cargo.
Le modèle économique de Finnair repose sur les liaisons Europe-Asie via son "hub" d'Helsinki, un créneau particulièrement touché durant la pandémie.
Comme bon nombre de ses concurrents, Finnair a été contraint à d'importantes mesures d'économies, à un plan de recapitalisation et des emprunts d'urgence.