La société des chemins de fer italiens a annoncé avoir entamé des négociations avec les compagnies aériennes Delta et EasyJet en vue de la reprise d'Alitalia.
Ferrovie dello Stato (FS) avait déposé fin octobre une offre de rachat pour la compagnie aérienne nationale Alitalia. La société ferroviaire publique a annoncé le 13 février avoir reçu de la part de Delta et d'EasyJet "la confirmation" de leur intérêt à devenir ses "partenaires industriels" dans le cadre de ce projet.
Soutien du gouvernement italien
La compagnie américaine et la low-cost britannique envisagent d'acquérir conjointement jusqu'à 40 % d'Alitalia, selon des sources citées par Bloomberg. Le gouvernement italien s'est immédiatement déclaré prêt à "participer à la mise en place de la nouvelle Alitalia", tant que le plan industriel est "durable et en accord avec la législation européenne".
Désireux de relancer la compagnie en difficulté, le gouvernement populiste avait indiqué début octobre travailler à la création d'une coentreprise avec la société nationale des chemins de fer, dans laquelle le ministère de l'Économie prendrait une participation.
Celle-ci pourrait atteindre 15 %, avait précisé dans la foulée le ministre du Développement économique et vice-Premier ministre, Luigi Di Maio.
Outre Delta et d'EasyJet, Lufthansa avait manifesté son intérêt pour un rachat d'Alitalia, mais en octobre dernier, la compagnie allemande avait exclu tout accord impliquant l'État italien. Jusqu'alors détenue à 49 % par Etihad Airways, Alitalia a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois sur 11.000 postes.
Soutien du gouvernement italien
La compagnie américaine et la low-cost britannique envisagent d'acquérir conjointement jusqu'à 40 % d'Alitalia, selon des sources citées par Bloomberg. Le gouvernement italien s'est immédiatement déclaré prêt à "participer à la mise en place de la nouvelle Alitalia", tant que le plan industriel est "durable et en accord avec la législation européenne".
Désireux de relancer la compagnie en difficulté, le gouvernement populiste avait indiqué début octobre travailler à la création d'une coentreprise avec la société nationale des chemins de fer, dans laquelle le ministère de l'Économie prendrait une participation.
Celle-ci pourrait atteindre 15 %, avait précisé dans la foulée le ministre du Développement économique et vice-Premier ministre, Luigi Di Maio.
Outre Delta et d'EasyJet, Lufthansa avait manifesté son intérêt pour un rachat d'Alitalia, mais en octobre dernier, la compagnie allemande avait exclu tout accord impliquant l'État italien. Jusqu'alors détenue à 49 % par Etihad Airways, Alitalia a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois sur 11.000 postes.