Le PDG de la compagnie aérienne émiratie Etihad a regretté les attaques des compagnies américaines qui dénoncent les aides publiques dont aurait bénéficié sa compagnie. "Etihad est un David qui fait face à des Goliaths depuis 2003, depuis que nous avons commencé nos opérations. Dans pratiquement chaque marché sur lequel nous sommes entrés nous avons dû affronter des concurrents qui étaient déjà en place (...)", a déclaré James Hogan lors d'un discours à Washington.
Plusieurs compagnies américaines avaient accusé début mars leurs concurrentes du golfe Persique d'avoir reçu au total 42 milliards de dollars de subventions de la part de leurs gouvernements de tutelle et demandé aux autorités américaines des mesures de protection.
Lors de ce discours prononcé dans le cadre d'une conférence de l'Airport Cooperative Research Program à Washington, James Hogan a souligné que les trois principales compagnies du Golfe (Emirates, Etihad et Qatar Airways) étaient distinctes et qu'il ne s'exprimait qu'au nom d'Etihad.
"Notre concurrent le plus proche et le plus direct, Emirates, transporte trois fois plus de passagers que nous. Les trois principales compagnies aériennes européennes historiques en transportent dix-huit fois plus et les trois plus grandes compagnies aériennes américaines qui tentent de bloquer nos progrès en transportent trente-quatre fois plus", a-t-il affirmé. Il a ajouté que les alliances internationales entre compagnies, "dominées par les géants américains et européens en transportent cent vingt fois plus que nous". "Pour les affronter, nous avons dû travailler encore plus dur et plus intelligemment. Cela s'appelle la compétition", a lancé James Hogan.
Les relations sont particulièrement tendues entre les compagnies aériennes américaines et européennes d'un côté et celles du Golfe de l'autre, les premières accusant les seconds de concurrence déloyale. Le PDG de Qatar Airways a ainsi accusé le 17 mars la compagnie américaine Delta de faire voler des avions "pourris". John Hogan a souligné que les compagnies du Golfe bénéficient d'un avantage géographique, "au centre des routes commerciales et touristiques d'aujourd'hui". Selon lui, les compagnies du Golfe ont également profité du fait qu'elles ont pu partir d'une "page blanche", sans systèmes hérités de l'histoire, sans parcs d'avions anciens et "sans comportements marqués par la tradition historique".
Plusieurs compagnies américaines avaient accusé début mars leurs concurrentes du golfe Persique d'avoir reçu au total 42 milliards de dollars de subventions de la part de leurs gouvernements de tutelle et demandé aux autorités américaines des mesures de protection.
Lors de ce discours prononcé dans le cadre d'une conférence de l'Airport Cooperative Research Program à Washington, James Hogan a souligné que les trois principales compagnies du Golfe (Emirates, Etihad et Qatar Airways) étaient distinctes et qu'il ne s'exprimait qu'au nom d'Etihad.
"Notre concurrent le plus proche et le plus direct, Emirates, transporte trois fois plus de passagers que nous. Les trois principales compagnies aériennes européennes historiques en transportent dix-huit fois plus et les trois plus grandes compagnies aériennes américaines qui tentent de bloquer nos progrès en transportent trente-quatre fois plus", a-t-il affirmé. Il a ajouté que les alliances internationales entre compagnies, "dominées par les géants américains et européens en transportent cent vingt fois plus que nous". "Pour les affronter, nous avons dû travailler encore plus dur et plus intelligemment. Cela s'appelle la compétition", a lancé James Hogan.
Les relations sont particulièrement tendues entre les compagnies aériennes américaines et européennes d'un côté et celles du Golfe de l'autre, les premières accusant les seconds de concurrence déloyale. Le PDG de Qatar Airways a ainsi accusé le 17 mars la compagnie américaine Delta de faire voler des avions "pourris". John Hogan a souligné que les compagnies du Golfe bénéficient d'un avantage géographique, "au centre des routes commerciales et touristiques d'aujourd'hui". Selon lui, les compagnies du Golfe ont également profité du fait qu'elles ont pu partir d'une "page blanche", sans systèmes hérités de l'histoire, sans parcs d'avions anciens et "sans comportements marqués par la tradition historique".