Dans ses projections de trafic à quatre ans, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne table sur un retour à l'activité d'avant Covid-19 en 2024 et au mieux en 2023.
Eurocontrol a publié ses prévisions de trafic pour les quatre prochaines années. Dans le meilleur des cas, l'agence estime que le trafic ne retrouvera pas son niveau pré-pandémie avant 2024. "Nous entrons dans la période estivale de 2021 et la plupart des restrictions s'appliquent toujours, malgré les progrès encourageants sur le front de la vaccination", commente Eamonn Brennan, son directeur général.
L'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne a imaginé trois scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, en fonction de l'évolution de sept variables. Le deuxième a été retenu comme le plus probable. Ces hypothèses ont été formulées en fonction de l'évolution des nouveaux variants de Covid-19, la progression de la vaccination, la santé des marchés aériens domestiques, la mise en place d'un passe sanitaire européen, les faillites éventuelles de compagnies, le niveau d'épargne des particuliers, l'atténuation de la demande en voyages d'affaires (hausse des visioconférences) et de loisirs (enjeux climatiques) ainsi que la rapidité de la reprise des vols long-courriers.
L'importance du long-courrier
Selon le scénario "le plus probable", l'organisation intergouvernementale s'attend bien sûr à une hausse du trafic pour les mois d'été mais ne voit pas les restrictions se lever de manière coordonnée à partir du premier trimestre 2022 entre les différentes régions du monde.
"Nous aurons probablement autour de 50 % du trafic de 2019 pour l'ensemble de 2021 (5,5 millions de vols). D'ici à la fin de l'année, le trafic aura retrouvé 72 % de ce niveau et cela se rapprochera de l'activité d'avant crise seulement d'ici 2025", affirme encore Eamonn Brennan. Ce scénario s'appuie sur une large vaccination des citoyens européens qui permettrait d'atteindre 95 % du trafic de 2019 en 2024.
L'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne a imaginé trois scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, en fonction de l'évolution de sept variables. Le deuxième a été retenu comme le plus probable. Ces hypothèses ont été formulées en fonction de l'évolution des nouveaux variants de Covid-19, la progression de la vaccination, la santé des marchés aériens domestiques, la mise en place d'un passe sanitaire européen, les faillites éventuelles de compagnies, le niveau d'épargne des particuliers, l'atténuation de la demande en voyages d'affaires (hausse des visioconférences) et de loisirs (enjeux climatiques) ainsi que la rapidité de la reprise des vols long-courriers.
L'importance du long-courrier
Selon le scénario "le plus probable", l'organisation intergouvernementale s'attend bien sûr à une hausse du trafic pour les mois d'été mais ne voit pas les restrictions se lever de manière coordonnée à partir du premier trimestre 2022 entre les différentes régions du monde.
"Nous aurons probablement autour de 50 % du trafic de 2019 pour l'ensemble de 2021 (5,5 millions de vols). D'ici à la fin de l'année, le trafic aura retrouvé 72 % de ce niveau et cela se rapprochera de l'activité d'avant crise seulement d'ici 2025", affirme encore Eamonn Brennan. Ce scénario s'appuie sur une large vaccination des citoyens européens qui permettrait d'atteindre 95 % du trafic de 2019 en 2024.