Terrassée comme l'ensemble du secteur par la pandémie, Ana Holdings a annoncé une sévère perte nette sur les neuf premiers mois de son exercice 2020-21, tout en maintenant ses prévisions annuelles, déjà très sombres.
Sur la période avril-décembre 2020, la première compagnie japonaise a subi une perte nette de 309,6 milliards de yens (2,5 milliards d'euros), comparé à un bénéfice net de 86,4 milliards de yens un an plus tôt, a-t-elle annoncé le 29 janvier. L'addition subie par Ana a été corsée par une perte de 76 milliards de yens entraînée par la restructuration de son activité pour faire face à la crise, notamment via une réduction de sa flotte de 33 avions d'ici la fin de l'exercice en cours.
Sa perte opérationnelle sur les trois premiers trimestres 2020-21 s'est chiffrée à 362,4 milliards de yens (2,9 milliards d'euros). Sur la même période, ses ventes se sont effondrées de 66,7 %, à 527,6 milliards de yens (4,2 milliards d'euros), alors que son activité de transport de passagers à l'international est presque totalement paralysée par les restrictions mises en place au Japon et de nombreux autres pays face à la pandémie.
De rares motifs de satisfaction
Ana a toutefois souligné quelques rares motifs de satisfaction, comme une amélioration dans son activité de transport de fret à l'international, qui, sur son troisième trimestre, s'est stabilisée sur un an, grâce à la reprise de l'activité économique mondiale. En revanche, l'embellie constatée à l'automne dans son activité de transport de passagers sur les vols intérieurs, a été de courte durée, car le gouvernement japonais a suspendu fin décembre une campagne de subventions des voyages à travers le Japon. Et malgré le retour d'un dispositif d'état d'urgence dans une grande partie du pays depuis début janvier, la compagnie n'a pas modifié vendredi ses prévisions pour l'ensemble de son exercice, qui se terminera le 31 mars.
Sa perte opérationnelle sur les trois premiers trimestres 2020-21 s'est chiffrée à 362,4 milliards de yens (2,9 milliards d'euros). Sur la même période, ses ventes se sont effondrées de 66,7 %, à 527,6 milliards de yens (4,2 milliards d'euros), alors que son activité de transport de passagers à l'international est presque totalement paralysée par les restrictions mises en place au Japon et de nombreux autres pays face à la pandémie.
De rares motifs de satisfaction
Ana a toutefois souligné quelques rares motifs de satisfaction, comme une amélioration dans son activité de transport de fret à l'international, qui, sur son troisième trimestre, s'est stabilisée sur un an, grâce à la reprise de l'activité économique mondiale. En revanche, l'embellie constatée à l'automne dans son activité de transport de passagers sur les vols intérieurs, a été de courte durée, car le gouvernement japonais a suspendu fin décembre une campagne de subventions des voyages à travers le Japon. Et malgré le retour d'un dispositif d'état d'urgence dans une grande partie du pays depuis début janvier, la compagnie n'a pas modifié vendredi ses prévisions pour l'ensemble de son exercice, qui se terminera le 31 mars.
