La compagnie aérienne britannique Easyjet a détaillé son plan vers la neutralité carbone, qui mise sur des technologies encore largement expérimentales, et prévoit que près d'un quart de ses émissions actuelles devront encore être capturées en 2050.
Le directeur général d’Easyjet, Johan Lundgren, a mis en avant "le développement exponentiel" des technologies dans le secteur aérien. Mais la stratégie de la compagnie repose sur des techniques encore émergentes ou à l'étude, comme l'enfouissement de carbone ou les moteurs à hydrogène – ces derniers ne seront pas opérationnels, au mieux, avant 2035.
L'entreprise prévoit une réduction de 78 % de ses émissions par passager et par kilomètre d'ici à 2050 (par rapport à 2019), et indique que la part substantielle d'"émissions résiduelles" qui reste devra être absorbée par capture de carbone.
La technologie, qui consiste à capter le CO2 dans l'air à l'aide de puissants ventilateurs alimentés par de l'électricité renouvelable et à le stocker en profondeur, est encore une "technologie naissante", a indiqué la responsable du développement durable d'Easyjet, Jane Ashton.
Et les émissions ne seront donc pas captées directement mais compensées, à horizon 2025, par du CO2 prélevé dans l'air, une technique critiquée par une partie des ONG environnementalistes. En mai dernier, Easyjet avait déclaré viser une réduction de ses émissions de 35 % d'ici à 2035, un objectif de court terme qui a depuis été validé, comme ceux de quelques autres compagnies, par l'initiative Science-Based Targets (SBTi), principal label pour évaluer les engagements de réductions d'émissions des entreprises.
Nouveaux appareils
En parallèle, EasyJet mettra un terme d'ici la fin de l'année à son programme de compensation des émissions de carbone, généralisé en 2019, mais qui, lui, n'est pas reconnu par le SBTi d’Easyjet, sauf en France où il est obligatoire pour les vols domestiques.
Pour atteindre ses objectifs, Easyjet compte aussi sur un renouvellement de sa flotte avec des Airbus A320 Neo, moins gourmands en carburant – un investissement de 21 milliards de dollars au cours des prochaines années –, sur une optimisation de ses opérations pour être plus économe et sur les carburants d'aviation durables.
À long terme, Easyjet compte parvenir à des vols zéro émission pour l'ensemble de sa flotte, et s'appuie sur ses partenariats avec Airbus et Rolls-Royce. Le motoriste britannique a indiqué qu'un premier essai au sol d'un prototype de moteur hydrogène à combustion était "imminent".
L'entreprise prévoit une réduction de 78 % de ses émissions par passager et par kilomètre d'ici à 2050 (par rapport à 2019), et indique que la part substantielle d'"émissions résiduelles" qui reste devra être absorbée par capture de carbone.
La technologie, qui consiste à capter le CO2 dans l'air à l'aide de puissants ventilateurs alimentés par de l'électricité renouvelable et à le stocker en profondeur, est encore une "technologie naissante", a indiqué la responsable du développement durable d'Easyjet, Jane Ashton.
Et les émissions ne seront donc pas captées directement mais compensées, à horizon 2025, par du CO2 prélevé dans l'air, une technique critiquée par une partie des ONG environnementalistes. En mai dernier, Easyjet avait déclaré viser une réduction de ses émissions de 35 % d'ici à 2035, un objectif de court terme qui a depuis été validé, comme ceux de quelques autres compagnies, par l'initiative Science-Based Targets (SBTi), principal label pour évaluer les engagements de réductions d'émissions des entreprises.
Nouveaux appareils
En parallèle, EasyJet mettra un terme d'ici la fin de l'année à son programme de compensation des émissions de carbone, généralisé en 2019, mais qui, lui, n'est pas reconnu par le SBTi d’Easyjet, sauf en France où il est obligatoire pour les vols domestiques.
Pour atteindre ses objectifs, Easyjet compte aussi sur un renouvellement de sa flotte avec des Airbus A320 Neo, moins gourmands en carburant – un investissement de 21 milliards de dollars au cours des prochaines années –, sur une optimisation de ses opérations pour être plus économe et sur les carburants d'aviation durables.
À long terme, Easyjet compte parvenir à des vols zéro émission pour l'ensemble de sa flotte, et s'appuie sur ses partenariats avec Airbus et Rolls-Royce. Le motoriste britannique a indiqué qu'un premier essai au sol d'un prototype de moteur hydrogène à combustion était "imminent".